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Débouté en première instance, Hatem Ben Arfa a finalement réussi à obtenir gain de cause et à faire condamner le PSG pour “harcèlement moral”, selon L’Équipe. 

 

Entre le PSG et Ben Arfa, ça s’est mal fini… Le 1er mars dernier, la Cour d’Appel de Paris a condamné le PSG pour harcèlement moral contre Hatem Ben Arfa.

 

Rappel des faits : En avril 2017, le joueur français été avait mis à l’écart du groupe professionnel jusqu’à la fin de son contrat. En juillet de cette même année, il n’a pas pu participer au stage de préparation aux Etats-Unis, puis, en septembre, le joueur évoluait avec l’équipe de National 2. Le français a, ensuite, saisi, la commission juridique de la LFP, lui permettant de réintégrer le groupe professionnel.

 

Ces éléments, ont ainsi, été considérés, par la justice, comme harcèlement moral, bien que le PSG soit libre de choisir les joueurs de son effectif qui évoluent dans l’équipe numéro 1. Le club reproche aussi à son ancien joueur d’être resté alors qu’il avait eu l’occasion de partir.

La Cour d’Appel, dans son jugement, conclut alors que “le fait de le priver de stage et de lui imposer de s’entraîner avec l’équipe réserve avait pour but manifeste d’inciter monsieur Ben Arfa à quitter le club avant la fin de son contrat, et à accepter d’autres propositions. Ces faits caractérisent donc un harcèlement moral et le joueur obtient donc l’euro symbolique qu’il réclamait sur ce point.”

 

 

En revanche, la Cour d’Appel s’est aussi accordé à dire que le club est libre de choisir les joueurs qui vont jouer. A ce titre, Hatem Ben Arfa n’a donc pas pu percevoir les 7 millions de primes qu’il demandait s’il avait joué. Il a reçu, toutefois, un rappel de salaire et une prime éthique. Le club lui a également versé un euro symbolique.