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Benfica 1 – 1 PSG – Les Notes du Match!

Chaque semaine, un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

Donnarumma 8 : Paris peut le remercier. Monstrueux sur sa ligne, il a essuyé à lui tout seul la tempête en première mi temps, enchainant les parades décisives à la pelle (8e, 19e, 37e). Sauve encore son équipe du naufrage à la 81e. Sans oublier pour autant d’arroser copieusement la pelouse de dégagements pas bien nets. Main de Midas et pied en mousse.

Sergio Ramos 4 : Quelques imprécisions en début de première mi-temps, après lesquelles il réalise un match plus discret que d’habitude. Son manque de vitesse pose parfois problème, même s’il a pu être compensé par les replis d’Hakimi ou Marquinhos. Ce même manque de vitesse qui rend impossible son placement dans l’axe de la défense à 3, pour ceux qui s’acharnent à le demander.

Marquinhos 4 : Toujours englué dans une convalescence qui s’éternise, Marquinhos a alterné le bon : replis tranchants (8e, 37e), couvertures intéressantes, interceptions qui font du bien, et le moins bon : manque d’agressivité récurrent, un peu court sur certaines occasions adverses. On n’en finit plus d’attendre le retour de l’Imperator.

Danilo 7 : Celui qu’on prenait pour un bon soldat est bien plus que ça. Solide, rugueux, serein, il a été le leader de la défense. L’homme ne cesse de prendre du galon. CSC malchanceux qui n’enlève rien à son excellente prestation.

Hakimi 5 : On peut louer l’état d’esprit d’Hakimi, toujours très sérieux et très disponible des deux côtés du terrain. Sauf que ça ne suffit plus. Parce qu’aussi bien défensivement qu’offensivement, il doit être beaucoup plus décisif. Le lion sanguinaire de l’Inter a perdu ses dents. On veut du sang, Achraf.

Nuno Mendes 6 : Détonateur de l’aile gauche, il a cassé avec violence et insolence à de nombreuses reprises les reins de Neres et de Bah, sans réussite. La faute à un Neymar qui courrait à côté de ses baskets. C’en était trop, y compris pour sa propre cuisse qui a dit stop. Remplacé par Bernat (67e), qui a défaut de la vitesse supersonique de son cadet, a montré une activité et des combinaisons intéressantes, comme souvent en ligue des champions.

Verratti 7 : Cible prioritaire du pressing Lisboète, il est quasiment réduit au silence pendant les 15 premières minutes. Mais le Hibou va rapidement s’en extirper, jusqu’à organiser à la 30e une séquence de domination technique Parisienne insensée (sale) qui va durer plusieurs minutes, mais restera malheureusement stérile. Victime d’une vilaine semelle d’Enzo Fernandez (45e), qui s’en sort inexplicablement avec un jaune (Coucou le rouge d’Ibra contre Chelsea). Ça ne l’empêchera pas de revenir en deuxième mi temps pour survoler le milieu du terrain et faire étalage de sa complicité technique avec Messi. Averti (90+4e) sur une faute tactique un peu trop proche des buts parisiens.

Vitinha 5 : L’intensité du Benfica en première mi temps lui fait mal. Il est mis en difficulté sur ses prises de balles, et défensivement il manque d’impact. Impliqué sur la perte de balle de l’égalisation portugaise. Il gagne en influence à mesure que la mâchoire des Aigles se relâche et réalise finalement une bonne seconde mi-temps. Remplacé à la 87e pour Fabian Ruiz, juste le temps de prendre un carton (91e) et d’envoyer un missile en drop.

Messi 8 : Alors que l’équipe est asphyxiée depuis 22 minutes, Léo sort de son sachet : projection, combinaison 100% MNM, cacahuète enrobée de chocolat dans la cage. 1-0, c’est délicieux. Par la suite il a été de toutes les offensives parisiennes. Et puisque ses deux wingmen n’étaient pas dans un bon soir, il a tout fait tout seul. Il a percuté, éliminé, cassé les lignes, aéré le jeu Parisien par toute la palette de passes dont il est capable. Légèrement touché à un genou, il laisse sa place à Sarabia (81e).

Neymar 3 : Alors qu’il affiche une forme insolente depuis le début de la saison, ce soir il a tout raté, excepté sa passe décisive à Messi. Averti à la 91e sur un mouvement d’humeur. En même temps il y avait de quoi être frustré. Un de ses plus mauvais matchs sous le maillot Parisien. Il passe quand même à quelques centimètres du prix Puskas en début de deuxième période.

Mbappé 3 : Dans le duel d’ego qui l’oppose à Neymar, pas de jaloux, il a tout loupé aussi dans les grandes largeurs. Bloqué dans l’axe, repoussé sur les côtés, il n’a jamais réussi à exprimer ses qualités.

Galtier 6 : Après un début de saison emballant, on constate que certains problèmes sont loin d’être réglés. Le maintien d’un bloc équipe compact quand la MNM est sur les pré semble lié à un bon vouloir qu’ils n’ont pas assez souvent. Les latéraux libérés par la défense à trois tardent parfois à se replier, alors même que leur apport offensif n’est pas toujours évident. Verratti et Vitinha, rayonnants quand Paris domine, ne peuvent pas tenir le milieu à eux seuls quand le pressing s’intensifie. Autant de difficultés à résoudre avant le printemps. A soulever également : malgré des gabarits intéressants (Ramos, Marqui, Danilo), Paris est inoffensif sur CPA indirects.

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