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Découvrez les notes de la rédaction de PSG Community après l’élimination du PSG en 8ème de finale de la Coupe de France par Nice aux tirs au but. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.




Donnarumma 6 : Impeccable pendant tout le match. Il arrête un pénalty, ça ne suffit malheureusement pas.

Nuno Mendes 5 : Nuno a beaucoup percuté, particulièrement en début de match et a globalement bien tenu son couloir. Des centres dangereux comme souvent, sans réussite ce soir. Remplacé par Bernat à la 80e, qui s’est rappelé à notre bon souvenir par quelques belles combinaisons.

Kimpembe 6 : en l’absence de Marquinhos, Presko a tenu la maison. Solide au duel, premier relanceur, à deux doigts d’offrir la victoire à son équipe sur corner à la 71e. Un geste pas complètement maitrisé sur Delort à la 76e qui donne quelques sueurs froides.

Kherer 5 : Positionné en défense centrale aux côtés de Presko. Match correct dans l’ensemble pour Thilo, sans erreur majeure ni coup d’éclat. Averti à la 54e. Repositionné arrière droit à la sortie de Dagba. Amène une présence offensive de la tête en fin de match.

Dagba 3 : En difficulté en défense, en galère en attaque, Colin n’a rien su proposer. L’an dernier, on se posait la question de son potentiel. Les mois passent et les réponses ne sont toujours pas bonnes. Averti à la 71e. Remplacé par Simons à la 80e, quand Mauricio a semblé décidé à attaquer. Le titi a pris ses responsabilités pour tirer (et manquer) l’ultime pénalty, sous le regard de Kimpembe, Danilo et Kherer, internationaux qui n’ont pas pris les leurs.


Danilo 5 : Danilo se replace, défend, propose, accompagne, bref, il fait tout ce qu’il peut et c’est tout à son honneur, mais il semble trop limité techniquement dans une équipe en panne de créativité. Sauve son équipe à deux reprises en fin de match, en contrant une frappe de Kluivert à la 85e, avant d’intercepter un ballon bouillant dans les arrêts de jeu. Averti à la 24e suite à un une-deux de maçons avec Icardi.

Herrera 3 : 45 minutes à envoyer des passes latérales ou en retrait. Remplacé par Paredes (4) à la 45e, pour permettre à Verratti de continuer à tout faire, mais un peu plus haut sur le terrain. Leandro, un homme en savates jamais avare de coups de savates.

Verratti 7 : Quand Verratti a du rythme, quand il est épargné par les blessures, il est injouable. Dépositaire trop esseulé du jeu parisien, il apporte verticalité, grinta et vista. Omniprésent en défense et en attaque, il a montré un gros volume de jeu, particulièrement bienvenu à 15 jours de Madrid. Auteur d’un doublé la semaine dernière, il réalise de nouveau deux tentatives de frappe dont une suite à un enchainement de grande classe à la 68e.

Draxler 4 : L’incroyable talent est venu promener sa nonchalance sur l’aile gauche. Quelques combinaisons, quelques tentatives d’appels, et puis c’est tout. Pas très concerné par les tâches défensives. Pourtant, chaque touche de balle nous rappelle l’immense gâchis de son aventure parisienne. Malheureusement, Drax à l’air de s’en foutre.

Messi 4 : Pour son retour dans le 11 titulaire, Léo a tenté d’animer l’attaque parisienne, mais a eu trop de déchet pour réellement peser. Il a progressivement reculé pour toucher d’avantage de ballons, sans plus de réussite. Pour sa défense, il a souffert, comme Neymar avant lui, du manque de mouvement autour de lui, et seul Verratti lui a offert des possibilités de combinaisons.

Icardi 1 : il est temps d’ouvrir une enquête pour disparition inquiétante. Icardi n’a plus été aperçu sur un terrain de foot depuis plusieurs semaines. Qu’importe ce qu’en pensent les Niçois, le vrai Casper est parisien. Remplacé par Mbappe (64e) pour que l’équipe joue à 11. Kyky a amené du mouvement, du danger, mais ça n’a pas suffi pour ouvrir le verrou Niçois.

Pochettino 2 : il avait décidé de mourir avec ses idées, c’est réussi. Sa composition en 4-3-3, sans surprise et sans titis, a accouché d’une première purge de 45 minutes. L’entrée de Paredes à la mi-temps n’a rien changé. Les entrées de Bernat et Simons sont concommitantes d’une grosse poussée parisienne dans les dix dernières minutes, et auraient gagnées à être plus précoces. Résultat : encore un trophée de perdu pour le PSG de Maurice.