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LOSC 1 – 7 PSG – Les Notes du Match!

Chaque semaine, un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

Donnarumma 6 : Continue à nous mettre en sueurs sur ses contrôles du pied (3e). Concentré sur sa ligne, il se détend bien sur une frappe molle de David (36e). Battu en deux temps par Bamba après une horizontale splendide qui n’aura servi à rien (54e).

Sergio Ramos 6 : Tonton apporte le calme, la tranquillité, la sérénité. Plus aussi rapide qu’à sa belle époque, il compense par un placement maitrisé. A l’expérience, il se contente souvent de repousser l’attaquant sur le côté par son positionnement. Maitre Yogi de l’arrière garde Parisienne, le vice en plus. Averti à la 34e après un tampon sur Bamba. Remplacé par Danilo (81e), soldat irréprochable à défaut de technicien hors pair.

Marquinhos 6 : Au centre de la défense à 3, Marqui assume la difficile responsabilité de défendre l’axe et de couvrir ses deux wingmen. Il le fait de mieux en mieux, même si l’on peut encore lui reprocher le manque d’agressivité qu’il traine depuis plusieurs mois (coucou Madrid) sur certaines séquences, en témoigne le but de Bamba (54e). Assuré dans ses relances, amenant parfois le surnombre au milieu, il manque le cadre de peu à la 30e sur un service de Messi, puis trouve Jardim sur corner (56e) avant de réaliser un retour magnifique (72e) avec un tacle de 10 mètres dans les pieds de Virginius.

Kimpembe 7 : Montée en puissance confirmée pour Presnel. Dur à l’impact, il a tenu son côté gauche sans rien lâcher aux attaquants Lillois et a continué à beaucoup de projeter, dans la lignée des matchs précédents. Sauvetage autoritaire juste avant la mi-temps sur un tête de Diakité (45e+1).

Hakimi 8 : Défensivement impeccable avec notamment un sauvetage à la 13e minute où il enlève le ballon des pieds de David. En attaque, il fait parler sa vitesse et sa liberté retrouvée. Résultat, un but d’une belle frappe croisée sur un caviar du Ney (39e), avant de lui rendre la monnaie à la 52e par une passe que Mbappé laisse brillamment filer. Remplacé par Mukiele (81e)

Nuno Mendes 8 : Miroir parfait de son coéquipier de l’aile droite : impeccable défensivement, dévastateur offensivement, non sans une certaine insolence. La relation avec Ney dans les sorties de balles est en plein développement, pour le plaisir des yeux. Envoie une passe décisive à Messi pour le 2-0 après un une-deux (28e) limpide. Remplacé par Bernat (63e), qui a semblé un peu fade après les arabesques du gamin.

Verratti 7 : Relanceur infatigable, nettoyeur de ballons, fossoyeur du pressing adverse, Verratti règne devant la défense parisienne. Positionné entre ses centraux pour sortir les ballons, c’est aussi lui qui compense leurs projections régulières. Ses combinaisons avec Vitinha et surtout Messi ont pu rappeler à Ander ses promenades nocturnes dans les bois parisiens. Remplacé par Renato (63e), qui va devoir se battre pour prétendre à une place de titulaire dans un onze qui atomise ses adversaires.

Vitinha 7 : Le Portugais de poche poursuit son intégration express. Toujours aussi vif, toujours aussi déterminé à briser la ligne du milieu adverse, il gagne en assurance à chaque apparition. S’efface intelligemment pour créer le décalage sur l’action qui amène le but d’Hakimi. Remplacé par Paredes (84e), qui n’en finit plus d’être sur le départ, au point qu’il pourrait bien rester à la maison. La faute à un Rabiot qui s’éternise dans le Piémont. Et quand on voit sa semelle petit pont, on n’est pas franchement contre. On remerciera Véro et ses prétentions salariales fantasques qui continuent de dégommer la carrière du fiston.

Messi 8 : Léo, il veut sa coupe du monde, et une ligue des champions supplémentaire. Alors sans faire de bruit, il a fait sa préparation, pour se rapprocher d’un niveau qui le fuyait depuis plusieurs mois. Résultat : passe de Quarterback pour Kyky après une poignée de seconde (1-0) puis but du droit sur un une-deux avec Mendes (2-0). Encore une passe décisive (bien déviée par Gomes) pour Neymar juste avant la mi temps (43e). C’est tellement simple le football quand Messi est à ce niveau là. Affuté et remuant entre les lignes Lilloises, il a été insaisissable toute la première mi temps, avant de perdre un peu de son influence en fin de match.

Neymar 9 : Neymar réalise un début de saison tonitruant. Encore 3 passes décisives (Hakimi 39e, Mbappé 66e, 97e) et deux buts (43e, 52e) ce soir. Moins de dribbles, moins de touches de balles, davantage de combinaisons rapides, avec son vieux copain Messi et son copain retrouvé Kyky. Le double une-deux qui amène le but de Mbappé à la 66e est un modèle de remontée de balle. Positionné à gauche d’un milieu à 3 en phase défensive, il fait preuve d’une application et d’une discipline remarquables. On avait des doutes sur la capacité du roi à retrouver son chemin ? Aucun doute, Ney tient à sa couronne. Mais il faudra que la discipline et les chevilles tiennent.

Mbappé 9 : On l’avait laissé bougonnant sur la pelouse du Parc. On avait expliqué qu’il ne voulait plus de Neymar et que son melon se changeait en pastèque. On imaginait déjà une cohabitation impossible entre les deux étoiles parisiennes. Bref, il y avait des esprits chagrins. Et quand on n’est pas content, Kylian répond vite, et il répond triplé. 8 secondes, record de Ligue 1 égalé, pour un lob soyeux, puis deux coups de fusil (66e et 87e) sur deux passes décisives du Ney. On les disait brouillés, il fallait les voir se chercher comme deux amoureux sur le pont des soupirs, à toi à moi, à moi à toi, je sers mon Ney sur un plateau alors que je suis en position de frappe (8e), je m’efface d’une belle feinte de frappe pour t’offrir le but (52e), câlin-tape-dans-la-main-tout-va-bien. Le ballon du match rentre à la maison, Kyky a le smile, et Paris a éparpillé Lille. Fin du débat.

Galtier 9 : 4 matchs à la tête du PSG, 21 buts marqués, 3 encaissés, un onze stable, un schéma de jeu en pleine progression, des joueurs qui s’éclatent, une mini crise tuée dans l’oeuf, des supporters aux anges, des confs franches et maitrisées, Totof a tout bon pour l’instant.