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Chaque semaine, un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.




PSG 5 – 1 Lorient

 

Donnarumma 5 : Sale temps pour Gigio, mis en cause après l’élimination parisienne en ligue des champions, puis éjecté de la coupe du monde par la terrible Macédoine du Nord. Solidaire, Lorient l’a laissé au repos en première mi temps pour favoriser la récupération. Réveil délicat en seconde période, avec un but gag à la 56e pour rester dans l’ambiance de ces dernières semaines.

Hakimi 5 : Messi a soudainement réalisé son existence. Du coup il a eu des ballons, et on s’est rappelé qu’il était une arme offensive potentiellement létale quand on cessait de le négliger. Il a néanmoins manqué d’efficacité ce soir. Sa mauvaise passe à Marqui fait but et réveille les démons parisiens avant que Mbappé termine Lorient.

Marquinhos 5 : Abimé, cassé, contesté, Marqui était en quête de rédemption. Après une première mi temps sérieuse, il débute la deuxième mi temps par une perte de balle dangereuse (49e), avant d’être trop court sur une brique d’Hakimi : but (56e). Quand ça veut pas…  Après un sauvetage comme on les aime à la 70e, il est remplacé par Ramos (72e). Sergio-n’a-qu’un-mollet sera d’abord copieusement sifflé par les uns, symptôme d’un amour déçu, avant d’être acclamé par les autres.

Kimpembe 6 : Après le ratage dans les grandes largeurs face à Monaco, La Force a livré un match propre. Sans fioritures.

Nuno Mendes 7 : Verrouille son couloir à double tour et ouvre en grand la défense Lorientaise. Progresse aussi vite qu’il court. Le môme est ahurissant. Paris veut négocier l’option d’achat. Mais 40 M€, c’est déjà cadeau.

Paredes 6 : Positionné en sentinelle, et en l’absence de Verratti, Leandro avait décidé de se bouger les fesses dans un match de ligue 1, pour une fois. Ses adducteurs, surpris, n’ont pas tenu. Remplacé à la 40e par Wijnaldum, dont la constance des contre performances n’entame manifestement pas le statut.

Danilo 6 : Le soldat sonne la charge dès l’entame du match avec une tête au dessus sur un corner de Ney (6e). Discipliné et efficace quelle que soit sa position, dans un rôle hybride de défenseur central/relayeur droit en première mi temps, ou repositionné plus bas après la sortie de Paredes. Une application tactique qui mérite le respect. Remplacé par Kehrer (80e)

Gueye 5 : Gana avait disparu des radars depuis la CAN, enchainant les mauvaises performances, quand elles n’étaient pas indignes. Ce soir, dans une équipe qui dominait Lorient de la tête et des épaules, il a réalisé un match solide, avec un volume de jeu intéressant au milieu de terrain. Averti à la 53e.

Neymar 8 : Secoué par les sifflets du Parc après la défaite à Madrid, Ney avait du vague à l’âme. Après sa bouffée d’air frais en sélection brésilienne, il est revenu dans de bonnes dispositions. Sobre offensivement, très impliqué défensivement, il est récompensé par 2 buts: le premier dès la 12e minute suite à une combinaison limpide avec Messi et Mbappe. Le deuxième à la 90e suite à un festival technique et un relais avec Kylian.

Messi 7 : Icône du football mondial contestée par ses propres supporters, Leo a mis le (rouge et) bleu de chauffe. Appliqué, presque scolaire, il s’est employer a relayer, combiner, lancer ses partenaires. A mesure que le match avançait, il a gagné en influence et a fait mal à Monconduit. Mis sur orbite par Mbappé à la 74e, après 7 matchs sans marquer en ligue 1.

Mbappé 10 : Transperce toute la défense dès la 4e minute, comme un avertissement de la furia à venir : passe décisive pour Ney (12e), spéciale premier poteau (29e), sacoche pour relancer Paris en plein moment de flottement (67e), passe décisive pour Messi (74e), passe décisive pour Ney (90e), la 13e de la saison. Trop vite, trop fort, Kylian pulvérise la ligue 1. Il ne court pas, il vole. Impliqué sur la moitié des buts parisiens cette saison. Le Bernabeu est bientôt prêt ? Reste à installer la clim, vite.

Pochettino 6 : Un 11 sans surprise mais une équipe concernée. La gestion de Wijnuldum reste une énigme. Celle des titis également.