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De 2010 à 2013, Mathieu Bodmer a joué sous le maillot du Paris Saint Germain. Si depuis beaucoup de choses ont changé, l’ancien milieu de terrain a évoqué les forces du PSG de son époque. Des forces qu’il ne retrouve plus dans l’équipe d’aujourd’hui…

Pendant 3 ans, Mathieu Bodmer a évolué sous les couleurs du Paris Saint Germain. Durant son passage, l’ancien milieu a connu l’un des moments clés de l’histoire du club : L’arrivée de QSI. Le rachat du club par les Qataris a fait passer le PSG dans une autre dimension. De ce fait, le club de la capitale a rapidement recruté des grands noms, tout en construisant une équipe cohérente. Cette “révolution”, Bodmer l’a très vite remarqué. Dans une interview accordée au média “Masterclass“, il a dévoilé les 2 joueurs qui ont insufflé une certaine rigueur et un fort niveau d’exigence dès le premier entraînement au PSG.

Matuidi, le travail avant tout !

Arrivée en 2011, dans la genèse du PSG version QSI, Blaise Matuidi a selon Bodmer changé le visage du PSG. Connu pour ne pas ménager ses efforts, le champion du Monde 2018 fait partie des joueurs précieux dans une équipe. Son adaptabilité, sa rigueur et son sens de l’équipe font partie de ses nombreuses qualités.

“Il y a deux joueurs qui ont changé beaucoup de choses. Le premier qui est arrivé pour moi c’est Blaise Matuidi. Parce qu’il arrivait de Saint-Etienne, et personne le considérait à l’époque comme un grand joueur, c’était un bon joueur du championnat. […] Dès le premier entraînement le niveau d’intensité a changé, il met des coups, il te rentre dedans, chaque entraînement il est à 100%. Et obligatoirement, avec Blaise tu étais obligé de jouer sérieux. […] C’est pas un tricheur. Donc lui a élevé le niveau de l’équipe.”

Zlatan, un leader incontestée !

Le deuxième joueur ayant eu un fort impact sur la mentalité adoptée par ce PSG là, est sans grande surprise : Zlatan Ibrahimovic. L’attaquant Suédois a transmis via son leadership toute sa rage de vaincre et sa rigueur pour performer au haut niveau.

“Le deuxième c’est Ibra. Quand il arrive, il fait la même chose. Mais à un degré supérieur parce que c’est Ibrahimovic. Il te met un coup d’épaule, il récupère, et dit « Maintenant on va jouer au foot sérieusement, maintenant que je suis arrivé »

Depuis la fameuse Remontada de 2017, le PSG a subi de terribles désillusions européennes. L’une des causes constamment mises sur la table : “L’absence de leader dans cette équipe”. Un constat qu’approuve également Mathieu Bodmer :

“Il n’y a pas de leaders aujourd’hui au PSG ! Très peu … à l’époque il y en avait peut-être trop. Trop de mecs avec du caractères, compliqué à gérer pour nous. Mais sur le terrain il n’y avait que des bonhommes, quand il fallait se dire un truc ça se disais les choses”.