Pour la première fois depuis son départ du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier s’est confié au micro du Canal Football Club.
À l’approche de son procès, Christophe Galtier a accordé une interview au Canal Football Club. L’ancien coach du PSG s’est livré quant à son passage au club et à sa situation actuelle. Tout d’abord, il est interrogé par rapport aux polémiques qui l’ont touchées la saison dernière. Notamment le char à voile et le ramadan.
« Au moment où j’arrive à Paris, je viens pour gagner des matchs, pour rentrer dans l’histoire du club, aller loin en Champions League, on se prépare à ça. Mais est-ce qu’on peut se préparer à tout ce qui est arrivé derrière ? Personne n’y est préparé. Le char à voile ? C’était de l’humour que l’on peut faire entre nous, pas en public et encore moins à ce moment-là. » Galtier explique que ses propos ont été mal interprétés et qu’il ne voulait offenser personne.
Ensuite, le journaliste le questionne par rapport aux déclarations de Julien Fournier, qui sont à l’origine de cette affaire. « L’affaire a commencé avec l’accusation de Julien Fournier qui a dit à son supérieur que tu lui as dit qu’il y avait trop de joueurs de couleurs et de musulmans dans l’effectif de Nice, est-ce vrai ? C’est faux ! Les gens du football me connaissent, les joueurs me connaissent, les dirigeants me connaissent, on sait qui je suis. Mais, évidemment, dans une telle affaire, on retient cette phrase là et pas tous les gens qui m’ont apporté leur soutien. »
Christophe Galtier a ensuite voulu revenir sur les déclarations l’accusant d’être raciste. « Je ne suis pas accusé de racisme. Le procureur me renvoie au tribunal pour deux infractions : harcèlement moral sur certains joueurs et discrimination envers certains joueurs. C’est totalement différent. Sur la période de ramadan, moi, en tant qu’entraîneur, je n’ai qu’une seule obsession, c’est la santé des joueurs et la performance de mon équipe. Mes joueurs ont géré leur ramadan comme ils le souhaitaient. Je n’accepte pas qu’on dise que Christophe Galtier est raciste. » Il accorde énormément d’importance à ce point et souhaite rétablir la vérité. Il essaie de redorer son blason avant son procès, qui aura lieu le 15 décembre prochain.
Le journaliste lui a ensuite demandé ce qui l’a réconforté pendant cette période difficile, ainsi que ce qui lui a fait le plus mal. « Qu’est ce qui t’a le plus réconforté pendant cette période ? Mon président et Luis (Campos). Et qu’est-ce qui t’a fait le plus mal ? Quand la direction a décidé de me remplacer. » Malgré les nombreuses polémiques et son licenciement, il estime, tout de même, avoir passé de bons moments dans la capitale. « As-tu pris du plaisir à entraîner Paris ? Oui. J’ai travaillé avec un très bon groupe, à l’opposé de ce que les médias en ont fait. Je suis très fier d’avoir participé à ce 11è titre (de champion de France). Je ne retiens que du positif de mon passage à Paris. »
Il a ensuite été interrogé quant à l’évolution de Warren Zaïre-Emery. Christophe Galtier lui avait accordé beaucoup de temps de jeu la saison dernière. Notamment en Ligue des Champions face au Bayern Munich. « L’évolution de Warren ? Tout le monde s’est aperçu qu’il n’est pas comme les autres, il est amoureux du club, passionné de football et à 16 ans et demi il fait déjà le métier. » Lui aussi a rapidement compris à quel point notre prodige est spécial.
Enfin, il a évoqué son successeur sur le banc du PSG, Luis Enrique. « Les premières semaines ont été difficiles. Mais, il arrive avec l’image du sélectionneur de l’Espagne et de l’entraîneur de Barcelone avec qui il a remporté la Ligue des Champions. Il est plus armé que moi. »
Christophe Galtier s’est confié pour la première fois publiquement depuis son départ du Paris Saint-Germain. Son procès aura lieu le 15 décembre prochain et il semble vouloir redorer son image avant ce dernier.
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