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En marge du Classique entre le PSG et l’OM ce soir au Parc des Princes, le Collectif Ultras Paris (CUP) a annoncé le retour à la présidentiel de Romain Mabille. Ce dernier était déjà à la tête du collectif de 2016 à 2020 et prend donc la succession de Nicolas Boffredo. 



C’est un retour auquel on ne s’attendait pas forcément et qui s’est fait très rapidement. Depuis ce mercredi 13 avril, Romain Mabille est de retour à la présidence du CUP (Collectif Ultras Paris), le groupe d’ultras du Virage Auteuil. C’est chez nos confrères de France Bleu que Romain s’est expliqué sur les raisons de son retour et sur la relation actuelle entre le CUP et la direction du PSG. Morceaux choisis :

  • Sur son retour à la présidence du CUP :

“Je vous avoue en 2020 (année de son départ, NDLR), j’avais lâché la présidence avec un peu de frustration car on n’avait pas atteint tous les objectifs qu’on s’était fixés. Donc on va essayer de repartir sur de bonnes bases et de réussir beaucoup mieux parce qu’on a les capacités pour faire encore mieux que ce qu’on a fait depuis le début, je pense.”



  • Romain confirme qu’il n’y aura aucune animation ni chant lors du Classique :

“Je le confirme, on sera en tribune mais il n’y aura rien de nouveau. On va rester sur nos positions. On reste sur la même attitude que les matchs précédents pour la simple et bonne raison que rien n’a évolué depuis nos revendications. Il n’y a aucune communication au niveau du club qui a été faite. Pas de pas vers nous, pas d’annonces, pas de remise en question. Au niveau des joueurs, aucun d’entre eux n’est venu vers nous pour discuter ou encore s’excuser. On a fait un communiqué avec des revendications : rien n’a bougé au niveau de la direction du club. On ne sent pas une volonté du club de faire avancer les choses.”

  • Les explications concernant la grève des chants face à l’OM :

“PSG – OM est un match important pour nous dans tout ce que ça comporte. Et vous voyez, on est capables de se priver de ne pas chanter pour faire passer nos messages. Ça prouve que le bien-être de notre club compte plus que ce genre de rencontre, on est prêts à passer à côté de ça. Nos revendications, on les considère légitimes et on veut marquer le coup. On espère que nos revendications vont être prises plus au sérieux. C’est triste. On est les premiers dégoûtés de ne pas chanter sur cette fin d’année. On est les premiers contents du dixième titre qui arrive. Sauf que dans la situation actuelle, on ne peut pas se réjouir. On préfère se punir pour le bien du club en espérant que ça change, que de rentrer dans le stade et faire comme si de rien n’était juste parce que c’est Marseille.” 



  • Concernant les sifflets à l’encontre de Neymar et Messi :

“Il n’y a pas que le CUP qui siffle… Il y a aussi une partie du Parc des Princes. Je pense que ce n’est pas personnel contre les joueurs, mais pour ce qu’ils représentent. Ce club empile des stars avec des gros salaires sur le terrain et ça fonctionne plus où moins bien. Exemple avec Neymar, on voit bien que sur le terrain, il ne rend pas ce qu’on lui donne. On regarde les matchs du Brésil et on voit ce qu’il fait à Paris et bien c’est frustrant. Le Neymar qu’on a Paris n’est pas le vrai Neymar ! Et sur Messi, bien évidement qu’on est contents d’avoir Messi au PSG, mais nous on veut un Messi qui fait rayonner le PSG. C’est ça aussi, années après années, on nous annonce des bonnes nouvelles, des grands joueurs, de grandes choses, mais sur le fond, on n’avance pas tant que ça. Il est là le problème.”

Retrouvez l’entretien complet de Romain Mabille pour France Bleu en cliquant ici.