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PSG Community vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

OM 2-1 PSG – Paris à terre et sans repères.

Donnarumma 6 : 12 secondes et un premier dégagement éclaté. Avant de commencer un match bien solide : claquette sur une frappe d’Under (7e), bloque en deux temps la frappe de Malinovskyi (16e), bonne anticipation loin de ses cages (25e), s’oppose à Guendouzi (26e), s’interpose face à Clauss (41e), puis Under (42e). Mais il ne pouvait pas tout faire tout seul, et repartira avec deux pions dans la musette. Un par Sanchez sur pénalty (29e) puis le coup de fusil de Malinovskyi (57e).

Hakimi 3 : petite mimine dans sa surface à la 3e minute sans conséquence. Symbole d’un début de match catastrophique à base de perte de balles et de dégagements ratés. Et ça ne s’arrange pas en deuxième mi temps. Pas de profondeur, pas un centre potable, Achraf est passé à travers.

Sergio Ramos 4 : Commet l’irréparable avec naïveté sur Under au cœur d’une première mi temps pourtant honorable (29e). Se rachète avec son gros crâne plein Pau (46e). Pas franchement pris à défaut en deuxième mi temps, on a bien cru qu’il allait nous offrir les pénos. Au lieu de ça il a tenté d’aller challenger Mbemba à la bagarre, sans succès.

Marquinhos 3 : Un match so 2022 pour le Marquis. Retour autoritaire dès l’entame, avant de frôler le CSC (11e), alternance d’interventions bien senties et de trouages malodorants. Pour sa défense, il est parfois bien seul à tenter d’écoper les voies d’eau laissées par les approximations du bloc.

Oh. La décla de loser.

Nuno Mendes 4 : premier pétard 4e minute après un une deux avec Ney. Enchaîne avec un débordement de dragster 14e, avant de disparaître de la première mi temps. Averti (64e). Réapparait dans les 10 dernières minutes, où il sera notamment à deux doigts d’arracher le nul sur un lob splendide. On aurait aimé le voir jouer plus de 25 minutes, du coup.

Danilo 4 : Dani la dépanne a encore joué les pompiers de service, cette fois à la récupération. Avec courage et abnégation, comme à son habitude. Fiable a défaut d’être brillant. Remplacé par Ekitiké (63e), barre de fer qui ne fait rien, carotte du siècle, à regretter Icardi.

Verratti 3 : arraché de son poste de 6 pour être positionné relayeur droit, le hibou livre une 1ere mi temps toute claquée sous le pressing Marseillais. On a attendu sa magie en vain. Envoie Guendouz à la biscotte (48e) cœur sur toi Marco. Remplacé par Soler (76e), sans commentaire.

Fabian Ruiz 4 : Dans une équipe incapable de répondre au tempo imposé par les hommes de Tudor, particulièrement au milieu de terrain, il a coulé avec ses camarades. Mais il a eu le mérite d’aller au combat, de relever le défi physique imposé. On l’a vu harceler, aller au duel, tenter de combiner. Résultat incertain, certes, mais encouragements pour Fabian.

Vitinha 2 : Battu dans l’intensité, battu dans les duels. Dominé, perdu. On a fini par oublier sa présence jusqu’à son remplacement par Zaire-Emery (63e), seul remplaçant à amener de la percussion. Du haut de ses 16 ans.

Messi 3 : action de pressing à la 5e à la surprise générale. Avant de retrouver son train de sénateur. Il a voulu tout faire tout seul, cherchant de temps en temps son petit copain Ney, et a tout raté. Passes molles ou dans des angles bouchés, frappes dévissées, match agaçant. NB : ne pas prolonger, économiser son salaire, recruter des joueurs de complément potables. Merci Luis.

Neymar 4 : A force de boire le Pastaga les Marseillais voulaient tous leur coup dans le Ney. Inspire cette Punchline rocambolesque à Djibril Cissé : « Valbuena avait un peu le même jeu ». Djibril Comedy Club. Plutôt en jambe en début de rencontre, il a tenté d’aérer le jeu de Paris et a eu les meilleures inspirations pour déstabiliser le bloc adverse, sans succès. Frappe le poteau, 40e. Un peu émoussé en deuxième période. Passe un dribble et Mbemba chancelle (49e).

Galtier 2 : en l’absence de son serial buteur Kyky, Galette devait trouver la solution pour apporter de la profondeur contre une équipe de Marseille qui laisse des couloirs dans son dos. Échec critique avec ce 4-4-2 recroquevillé sur son but. Première défaite au vélodrome depuis 12 ans, ça arrache un peu la gueule. Pire, Paris n’a toujours pas de repères, pas d’identité et pas d’idées. Le schéma offensif se limite à forcer l’axe, l’équipe est coupée en deux en défense. C’est laid, c’est frustrant, et ça suffit. 3 défaites en 2023, et on a clairement les fesses qui claquent au moment de se rendre à Munich.