Dans son interview accordée au Parisien, Nasser Al-Khelaïfi a également abordé la question des Ultras. Le président du PSG a trouvé “injuste” les demandes de départ à son encontre et n’a pas compris la grève des encouragements en fin de saison.
Confronté aux questions du Parisien, Nasser Al-Khelaifi a répondu franchement à toutes les questions qui lui ont été posées. Au moment d’évoquer la question des Ultras et notamment leurs nombreuses protestations à l’issue de l’élimination face au Real Madrid, notre président a dévoilé le fond de sa pensée. Visiblement, Nasser a été touché par les critiques à son égard et plus précisément lorsque le CUP a demandé son départ. Il déclare :
“Je suis là parce que j’aime le PSG, parce que je suis supporter du club. Un de mes premiers combats a été de ramener les Ultras au Parc. Je me suis battu pour eux. Nous voulons que les vrais supporters soient derrière le club, dans les bons comme les mauvais moment. C’est ça, des vrais supporters.”
“Quand on perd, j’en suis malade !”
Très marqué par l’absence d’encouragement et les banderoles hostiles déployées par le CUP à l’encontre des dirigeants parisiens, dont lui, Nasser Al-Khelaïfi comprend qu’ils puissent être déçu quand le PSG s’incline mais n’accepte pas qu’on lui donne des leçons :
“Je comprends qu’ils soient déçus quand on perd. Vous croyez que je ne le suis pas ? Je mets toute mon énergie, toute ma passion dans ce club. Quand on perd j’en suis malade, je ne dors pas pendant des jours, des semaines, donc je ne peux pas accepter qu’on vienne me donner des leçons.”
“Quand on siffle ses joueurs, on ne respecte pas son club”
S’il comprend la colère des Ultras, Nasser Al-Khelaïfi demande à ce qu’il ne soit pas “irrespectueux“. Mais surtout, il avoue ne pas avoir compris la grève des encouragements, notamment lors du Classique face à l’OM :
“On a joué contre Marseille sans encouragements ! J’ai vraiment trouvé ça… Pour moi, ils marquent contre leu camp.”
Au vu des mesures que le PSG souhaite prendre et qui semble corréler aux changements souhaités par le Collectif Ultras Paris, nul doute que les relations entre les deux parties devraient s’apaiser d’ici le début de la saison prochaine. C’était d’ailleurs déjà le cas avec l’annonce de la fin de la grève lors de la deuxième mi-temps de la rencontre face à Metz.