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Un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

PSG 0-1 Bayern : Les Notes Du Match!

Donnarumma 5 : Transpercé par Coman à la 53e avec une petite faute de main. Et c’est bien dommage, parce que pour le reste c’était parfait : arrêt (43e) sur une frappe sèche de Kimmich, s’oppose à Choupo (62e, 64e), et sauve Paris du KO sur corner (64e).

Sergio Ramos 7 : Patron de la défense Parisienne. Toujours bien placé, solide à l’impact, il a aussi aidé à la relance en amenant le surnombre au milieu.

Marquinhos 6 : Quand il est aux côtés d’un leader, Marquinhos est un très bon soldat. Soulagez cet homme de ce trop lourd brassard.

Hakimi 3 : Annoncé en délicatesse avec sa cuisse, Achraf a voulu tenir sa place. Résultat, Coman lui a mis la misère 45 minutes. Maladroit à la relance. Remplacé par Kimpembe à la mi-temps qui nous sort une dinguerie maison dès la 48e, avant de réaliser une mi temps convenable.

Nuno Mendes 5 : En première mi temps, il se contente de défendre, plutôt bien. En deuxième mi temps, il va alterner des errements défensifs qui coutent cher, comme sur le but Munichois ou sur le courant d’air que lui met Musiala à la 63e, et des fulgurances offensives qui auraient du rapporter gros.

Verratti 3 : Une performance bien loin de ce dont le petit hibou est capable. Discret, sevré de ballon, le magicien Italien avait égaré sa baguette.

Danilo 7 : Imbougeable, intelligent dans son jeu de corps, habile avec ses pieds. Si Paris n’a pas pris de but en première mi-temps, il le doit beaucoup à son CRS Portugais. Découpé par Sommer (51e). Remplacé par Vitinha (75e) qui échoue sur Sommer (86e).

Soler 3 : Appliqué au pressing, quelques combinaisons en sortie de balle, quelques mauvais choix, et beaucoup, beaucoup de discrétion. Remplacé par Mbappé (57e) qui fait instantanément remonter le bloc de 40 mètres. Et l’équipe se met miraculeusement à jouer au football. Indispensable Kylian. Donnez le brassard à cet homme. But refusé sur un hors jeu miniature de Mendes.

Zaire-Emery 4 : Le môme jouait son 15e match professionnel. 8e de finale de Champions league, pas à son poste. Cadeau. Il a été très volontaire mais un peu tendre, forcément. Quelques erreurs de jeunesse au marquage, y compris sur le but Munichois. Remplacé par Fabian Ruiz (57e) qui participe au réveil Parisien.

Messi 3 : Lionel méritait une statue pour ses 7 ballons d’or. Cette statue a été recrutée par le Paris Saint Germain. Voyez cette immobilité, regardez cette capacité unique à ne réaliser aucun mouvement défensif. Splendide. Offensivement, recherche quasi systématique de l’exploit individuel, sans succès. Va chercher un coup franc à la 45e qu’il tire mal. Se heurte à Pavard (85e) alors qu’il pouvait sauver (un peu) son match. Après avoir réalisé une belle préparation de coupe du monde, on a du mal à se défaire de l’impression que Léo n’en a plus rien à foutre.

Neymar 4 : Comme à son habitude, il a identifié les problèmes, tenté de compenser l’absence de 9 et l’absence de relayeur efficace, en essayant de tout faire. Mais sans explosivité, sans précision, sans efficacité, et sans l’aide de personne. On cherche toujours le coup de rein du Ney, qui n’élimine plus grand monde. La tête sans les jambes. Beaucoup mieux quand il s’agit de lancer les copains dans la profondeur après l’entrée de Mbappé. Averti (86e).

Galtier 2 : Après 7 mois à la tête du club, Galette a proposé un 4-4-2 à plat pas rodé pour deux sous, avec Soler ailier gauche et un gamin balancé dans le grand bain à un poste d’ailier droit qui n’est pas le sien. A domicile, la tactique s’est résumée à mettre un gros bus devant le but en priant pour limiter la casse en attendant que le vrai messie Kylian vienne transfigurer son PSG. Résultat, un petit Bayern vient s’imposer en détente au Parc. Paris aura joué 10 minutes. 3e défaite de suite pour un Paris qui semble complètement déboussolé.