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Les notes du match sont de retour chez PSG Community ! Chaque semaine, un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.




Donnarumma (7) : Décisif sur la seule occasion Bretonne : un arrêt monstrueux face à Cardona à la 7e minute, alors que le score est de 0-0. Puis la claquette sur le corner qui suit. Ce que l’on attend d’un gardien qui ambitionne de mettre Navas sur le banc. Très propre à la relance.

Kehrer (7) : Aligné dans le couloir droit en l’absence d’Hakimi parti à la CAN, Kherer a fait le boulot. Disponible, volontaire, solide défensivement, il a beaucoup proposé offensivement dans son couloir droit. Il avait marqué un but bien moche contre Lyon, cette fois il est à la conclusion d’une action splendide à la 53e minute, d’une reprise de volée du droit à la réception d’un centre de Nuno Mendes.Un très bon match pour Thilo. Soyons honnête, on ne s’y attendait pas. Du coup on lui pardonne son énorme loupé sur l’offrande de Verratti à la 84e.

Marquinhos (7) : Pris dans le dos à la 7e minute sur la première occasion Bretonne, le capitaine parisien a ensuite étalé sa classe habituelle sur la tête des Brestois. Gestes défensifs impeccables, ouvertures longues précises, jeu de tête souverain, compensations pemanentes… Marqui tient la baraque. Marquinhos on t’aime, Marquinhos on t’adore.

Kimpembe (4) : Placement souvent approximatif, en retard dans les duels… Presko n’a clairement pas sorti son meilleur match. Si Donnarumma ne sortait pas un arrêt stratosphérique, sa responsabilité était clairement engagée sur l’éventuel but Brestois. A sa décharge, il a du compenser les nombreuses fantaisies défensives de Nuno Mendes en première mi temps. Après un début de saison parasité par les blessures, on attend toujours qu’il retrouve son meilleur niveau. Néanmoins solide dans les duels aériens. Averti à la 55eme.

Nuno Mendes (5) : Quand il attaque, Nuno est rapide, virevoltant, percutant, létal. Mais il joue arrière gauche. Et en défense, le début de match a été cataclysmique. Il pourra remercier Wijnaldum pour les nombreux coup de mains. Beaucoup plus à l’aise quand le PSG a mené, il a montré toutes ses qualités de percussion et de centre. Auteur d’une passe décisive pour Thilo-1-but-par-match sur une action de classe. Définitivement un joueur qu’on aimerait voir sur l’aile gauche d’un 3-4-3.

Verratti (7) : D’abord bien contenu par les joueurs brestois qui coupaient les lignes de passe entre la défense et le numero 6 parisien, Verratti a petit à petit gagné en influence, faisant profiter de sa capacité incomparable à ressortir proprement les ballons. Positionné plus haut sur le terrain après l’entrée de Danilo, il a rayonné dans la moitié de terrain adverse. Tellement en confiance qu’il a tenté une frappe. Poteau. Carton syndical à la 58e. Surtout, Petit Hibou enchainait sa troisième titularisation, et c’est une excellente nouvelle en vue des échéances à venir. (“les échéances”, ça veut dire 15/02 21h). Remplacé par Michut à la 90ème minute.

Herrera (6) : après un début de match poussif, il a peu à peu gagné en intensité. Son activité sobre et efficace et ses compensations ont aidé à conserver l’équilibre d’équipe. Un bon match pour l’espagnol. Averti à la 24e sur une faute de loubard qui coupe la contre attaque adverse. Remplacé à la 80ème minute par Paredes, qui n’a pas eu à s’employer (Ce qui lui va très bien).

Wijnaldum (5) : On avait l’habitude de voir Gini perdu sur le terrain. Ce soir, positionné en milieu gauche, il y a eu du mieux. Il a beaucoup couru pour aider un Nuno Mendes en souffrance en défense, et a proposé quelques combinaisons intéressantes au milieu. Solide dans les duels. Il donne la passe décisive à MBappe sur le premier but. Blessé juste avant la mi temps sur une faute ridicule d’Agoumé. Remplacé à la pause par Danilo (5), qui positionné en 6, a réalisé quelques gestes techniques plus efficaces qu’élégants.

Di Maria (6) : en l’absence de Messi et Neymar, il a pris le jeu à son compte en première mi temps. Quel plaisir de retrouver les courses chaloupées de l’ange. Il a beaucoup proposé, combiné, et a apporté de la profondeur, par ses courses et ses passes, à un jeu parisien qui en manquait cruellement ces derniers temps. Quelques replis défensifs bien sentis. Il a parfois pêché dans le dernier geste, dommage. Beaucoup moins actif après la pause. Un bon match quand même pour l’argentin. On est en droit d’espérer qu’il fasse des passes à Hakimi à l’avenir. Remplacé par Ramos à la 72eme, avec un passage en 3-4-3 dont on ne pourra pas retenir grand chose tant Brest était à l’agonie, si ce n’est que Kimpembe-Ramos-Marquinhos, ça a sacrément de la gueule.

Mbappé (7) : Thierry Henry avait sa spéciale enroulé 2e poteau. Mbappé a désormais la sienne, fermeture de pied premier poteau. Un but magnifique qui arrive après un début de match quelconque. Par la suite, quelques gestes de classe, comme sur son accélération à la 61eme irrégulièrement stoppée par Chardonnet, ou sa superbe déviation en aile de pigeon pour Simons à la 80e. Bizot le prive du doublé à la 76e puis à la 77e minute. Carton jaune sur une embrouille d’homme de la calle avec Magnetti.

Icardi (3) : Malin, Mauro s’était teint les cheveux en jaune pour être bien remarqué sur le terrain. Perdu, il a été invisible la plupart du temps. Quand on l’a vu, il était hors jeu. Remplacé par Simons à la 80eme, aussi petit par la carrure que grand par le talent.

Pochettino (4) : Au coup d’envoi, on attendait les titis, on attendait le 3-4-3, on attendait Ramos. On a eu le 4-3-3 des familles de Maurice avec Sergio sur la banquette. Pour sa défense, l’équipe sort un bon match, et finalement, on aura vu les titis, le 3-4-3 et Ramos. Mieux vaut tard que jamais.