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Alors qu’elle avait laissé entrevoir une réintégration de manière très optimiste des fumigènes dans les stades en France, la ministre des Sports a vu ses propos être tempérés par la Ligue et les autorités publiques. L’Equipe a pu se procurer le courrier envoyé par la LFP suite à ces déclarations.




« A la reprise des compétitions, les fumigènes pourront être craqués dans les stades si accord il y’a entre le club et les associations des supporters ». Roxana Maracineanu, le 8 juin en conférence de presse.

C’est par cette phrase, pour le moins explicite, que la ministre des Sports avait procuré un vent d’enthousiasme chez les ultras des différents clubs français désireux de renouer avec la présence des fumigènes dans les stades de football. Mais cet emballement a vite été refroidi par la LFP et les responsables de l’ordre public.

Suite à cette déclaration, la LFP a envoyé un courrier aux directeurs de la sécurité et référents des supporters des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 que le journal L’Equipe a pu se procurer. Voici ce que dit le courrier selon le quotidien sportif français :

La LFP attire l’attention sur le fait que, contrairement à ce que traduisent les remontées médiatiques de ces derniers jours, l’ouverture de cette expérimentation ne donne pas la possibilité aux supporters de faire usage d’engins pyrotechniques hors du cadre défini par cet appel à projet. Ces animations pourraient être organisées lors de la saison prochaine sous réserve qu’elles soient réalisées dans un cadre prédéterminé, encadré et sécurisé.

En résumé, au ministère de l’Intérieur on estime que la ministre des Sports s’est un peu enflammée : “Roxana Maracineanu a parlé un peu vite et n’a pas vraiment détaillé la communication sur le sujet.” En effet, l’extrait sur l’utilisation des fumigènes lors de sa conférence n’a duré que quelques secondes.

Un cahier des charges sera envoyé à tous les clubs par la LFP. Ensuite, chaque club devra contacter sa préfecture pour déterminer dans quelle mesure ces animations pourront être envisagées.