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Chaque semaine, un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

Donnarumma 7 : Confiant, puissant, rassurant, des sorties dans le bon timing, Gianluigi dégage une sérénité appréciable. Un but encaissé à la 28e sur une frappe de Botman, qu’il était à deux doigts de sortir.

Nuno Mendes 7 : Le gamin, c’est de la dynamite. Une capacité à déborder et à centrer qui a donné des cauchemars à Celik, et qui pourrait en donner à Lucas Vasquez ou Carvajal. C’est sur un de ces centres que Grbic sort ses habits de lumière pour la première fois et offre le premier but à Danilo (10e). C’est beau, un latéral gauche qui mange son couloir.

Kimpembe 7 : Autoritaire, solide dans le duels, La Force est de retour. Une excellente nouvelle à l’approche de Madrid, d’autant que Tonton-Sergio-n’a-qu’un-mollet est encore à l’infirmerie. A la réception d’un corner de Messi (sur lequel Grbic fait une nouvelle masterclass), il marque son tout premier but en ligue 1. Événement. Remplacé par Kherer à la 77e.

Marquinhos 7 : Aussi performant dans ses couvertures que dans ses ouvertures, d’une régularité affolante, papa est là. Comme souvent en fin de match, il est allé se positionner en pur 9 sur une attaque placée pour reprendre de volée un (énième) centre de Nuno Mendes. On espère que Mauro était devant sa télé pour apprendre.

Hakimi 7 : Achraf a mis 10 minutes à démarrer son match, avant d’étaler sa palette à la face de Bamba et de Gudmundsson. Défense solide, débordements retrouvés. Frappe juste à côté à la 31e. C’est beau, un latéral droit qui mange son couloir.




Paredes 4 : Titularisé à la faveur de la blessure d’Herrera, Peinaredes est venu proposer son minimum syndical. Remplacé par Simons à la 85e, qui a eu le temps de placer une transversale digne de son péno. On t’aime quand même, Xavi.

Danilo 8 : Danilo est parfois limité techniquement. Alors il compense par son activité, son investissement et son application. Ce qui lui permet de sortir ce soir un match remarquable. C’est justement récompensé par deux buts, d’abord en renard des surfaces (Mauro c’est là qu’il faut se placer sur les centres), puis sur une frappe dégueu réussite maximale à la 51e.

Verratti 6 : Encore 90 minutes pour l’italien, encore une tentative de frappe et troisième match consécutif sans carton jaune. Marco 2.0; Hibou Grand-Duc.

Messi 6 : le fauve flaire l’odeur de la ligue des champions. Alors il ouvre un œil, le temps d’ajuster des passes qui transforment le bloc défensif Lillois en gruyère. D’un délicieux piqué pied gauche, il fait également un nouveau trou dans le dernier rempart Lillois, qui avait passé son début de match à se trouer tout seul. A noter le service impeccable de Botman sur l’action.

Mbappé 7 : Kylian a fait son match, entre accélérations, reins Lillois fracturés, et combinaisons offensives douces et brutales à la fois. Un match presque banal pour le talent de l’attaquant parisien. Sauf que l’animal n’entend pas être banal. Alors à la 67eme, il envoie une grande sacoche enroulée lucarne opposée, à l’arrêt. Un de plus dans la musette de Grbic. Pour sa défense, celui là, même Ter Stegen ne l’a pas arrêté.

Di Maria 4 : Touché au mollet, remplacé à la 44eme après n’avoir rien montré, si ce n’est une belle romance avec Hatem qui lui fait l’amour sur l’unique but Lillois. Remplacé par Draxler (5), venu faire des une-deux avec les latéraux. Julian, toujours fidèle à son élégance offensive et à sa nonchalance défensive, qui le rendent aussi admirable qu’insupportable.

Pochettino 6 : Maurice est obstiné dans ses compositions d’équipe, purges après purges. Mais ce soir, l’équipe de Maurice a mis une fessée à l’équipe de Jocelyn, et a montré quelques mouvements intéressants, notamment grâce à des latéraux enfin libérés. Il était temps. Une montée en puissance qui demande confirmation.