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Arrivé au club l’été dernier, Gérard Prêcheur avait signé pour une année. Mais, son contrat permettait aussi de lever une option de prolongation d’un an supplémentaire.

Les têtes sont lourdes, les joueuses sont déçues de s’être inclinés deux fois de suite face au rival lyonnais. Mais elles ne sont pas les seules. Gérard Prêcheur, est apparu assez énervé de la défaite, mais pas seulement. Durant la conférence de presse, il y a eu ce tacle, celui contre le jeu de Lyon : “Ce qui me frustre, ce n’est pas l’entraîneur du PSG qui parle là, c’est le passionné du foot et du foot féminin […]. J’ai voulu faire du jeu partout, travailler sur le collectif, que le foot féminin soit beau à voir, qu’il attire du monde. Mais qu’une équipe comme Lyon, championne d’Europe et de France, produise un jeu comme ça, sans relance de l’arrière, avec un football direct qui s’appuie sur des individualités… Franchement, je me dis, Prêcheur, tu as travaillé pendant 23 ans pour rien. Tu vas quitter le foot féminin mais qui va prendre le relais ? Ce n’est pas comme ça qu’on va attirer les foules.” Une attaque directement adressée à Bompastor, dont le jeu au Parc des Princes n’était pas très beau à voir, en effet. Mais, il est possible de dire la même chose pour le jeu du PSG durant cette saison.

Une volonté de gagner à Paris

À la décharge de Prêcheur, il a fallu construire plusieurs fois avec des joueuses absentes. La faute d’un effectif mal structuré ou un manque de chance ? Il y a une part des deux, surtout que certaines recrues ont semblé être des acteurs de castings. À 63 ans, Prêcheur semble plus proche de la fin, que du début de sa carrière. Pour la finir en apothéose, l’ancien lyonnais demande des garanties à ses dirigeants : “Le PSG doit apporter des garanties pour construire un grand club. Être compétitif ne suffit pas. Je veux terminer la carrière avec une volonté de gagner.” Alors que plusieurs cadres pourraient partir cet été, Prêcheur a confirmé qu’il allait rester (normalement). À la question d’un journaliste, à propos, d’une année de contrat en option, l’entraîneur parisien a répondu rapidement : “Elle est levée l’option. Mais moi aussi, je me pose la question. Je ne suis pas tout jeune. Je n’ai plus l’âge de construire. Peut-être l’an prochain… Il y aura le retour de Paulina (Dudek), de Marie Antoinette (Katoto), de Kadi (Diani)… On aura des belles recrues.”.

Proche de sa fin de carrière, Prêcheur s’attend donc à un été agité du côté de la capitale. Il faut juste espérer que sa direction a entendu le message et lui ramène des joueuses pour gagner, et pas seulement pour être compétitif.

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Crédit image : PSG.fr