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Depuis plus de 50 ans, le Paris Saint Germain et ses supporters se retrouvent au Parc des Princes. Toutefois, pendant encore combien de temps aurons-nous le droit à ce plaisir ? Car oui, aujourd’hui notre maison est en danger. La menace de voir le PSG quitter le Parc existe et elle plane au-dessus de nos têtes. Une délocalisation au Stade de France, la construction d’un nouveau stade, aucune de ces options sont viables : Le PSG c’est le Parc des Princes !

Oui, ce n’est nul par ailleurs qu’au Parc des Princes que s’écrit l’histoire du Paris Saint Germain. Ce stade mythique ne laisse personne indifférent. Que ce soient les supporters parisiens qui ne peuvent s’en lasser ou les visiteurs qui fantasment d’y pénétrer, le Parc fait tout simplement rêver. Reconnaissable entre mille, de par sa forme elliptique et son architecture, le Parc des Princes est inégalable. Situé au-dessus du boulevard périphérique parisien dans le 16ème arrondissement de la ville lumière, il est sans l’ombre d’un doute l’un des plus beaux stades d’Europe.

Nommé avec une connotation royale, ce nom est distinctif des autres stades et fait sa force. Mais d’où vient ce nom tant original que fantastique pour un stade de foot ? Pour le savoir, il faut remonter à l’époque de la royauté. À cette période, l’emplacement du Parc sert de lieu de détente, de chasse et de promenade pour le roi et les princes. Le nom « Parc des Princes » voit donc le jour et perdurera dans le temps. Le premier Parc des Princes est ainsi inauguré le 18 juillet 1897. Toutefois, après de multiples rénovations, c’est en 1972 que le Parc que nous connaissons tous voit le jour. Aujourd’hui, le Parc des Princes peut accueillir près de 48 000 personnes et c’est donc cela qui pose problème.

La nouvelle dimension PSG !

C’est indéniable, le Paris Saint Germain est passé dans une nouvelle dimension. Avec l’arrivée de joueurs stars comme Neymar ou Mbappé, les ventes de maillots explosent année après année et les places de matchs s’arrachent à prix d’or. Depuis le début de la saison 2017-2018, les joueurs Rouges et Bleus jouent tous leurs matchs dans un stade plein. En octobre dernier, lors de la réception de Troyes en Ligue 1, le Paris Saint Germain a enregistré son 100ème match d’affilée dans un Parc des Princes à guichets fermés. Pour un club professionnel français, c’est une première et c’est une performance historique. Toutefois, malgré cet impressionnant record, des problématiques se dégagent.

En effet, le PSG remplit aujourd’hui son stade très facilement. Le Parc compte environ 35 000 abonnés. De ce fait, il ne reste plus que 10 000 places environ pour le grand public. Le problème ? Ces peu de places restantes se vendent comme des petits pains. En effet, la demande pour voir jouer le PSG est immense et l’offre n’est pas assez conséquente. Aujourd’hui, les supporters parisiens ne sont pas les seuls à vouloir venir au Parc, les touristes et les influenceurs viennent à foison. De plus, le business Ticketplace s’installe de plus en plus au sein des tribunes du Parc et les prix pour voir jouer le PSG sont exorbitants. Mais alors quelle solution ? Agrandir le Parc des Princes semble la solution la plus cohérente. Cependant, étant propriété de la mairie de Paris et ayant un emplacement complexe, son agrandissement peut donc être compromis.

Un déménagement ? C’est non !

Depuis plusieurs semaines, la rumeur revient avec insistance : Et si le PSG quittait le Parc des Princes ? Une éventualité absurde, mais qui prend de plus en plus d’ampleur.

L’option Stade de France

Basé à Saint-Denis, le Stade de France serait une option étudiée par les dirigeants parisiens en cas de déménagement. Aujourd’hui propriété des groupes Bouygues et Vinci pour l’Etat, il comporte 80 000 places. Une capacité d’accueil qui concorde donc avec les exigences du PSG. Cependant, il est pour moi inconcevable de voir le PSG jouer au Stade de France. Cette enceinte mythique, doit selon moi garder son statut actuel. Un stade qui accueille les matchs de l’Equipe de France et qui garde son côté unique et occasionnel pour tous les clubs de France. Accéder à cette enceinte, doit être un privilège et non une habitude. C’est par exemple le cas, lorsqu’elle accueille la finale de la Coupe de France. De plus, ce stade possède déjà son histoire et cette histoire s’est écrite sans le PSG. L’identité Rouge et Bleu n’est pas et ne doit pas être associée au Stade de France.

Malgré tout, le PSG active ses pions pour racheter le Stade de France. En effet, L’Equipe nous informe aujourd’hui que le club parisien va répondre à l’appel d’offre lancé par l’Etat pour la gestion du Stade de France. Une candidature qui sera effective à compter du 1er juillet 2025. Pour devenir propriétaire, le PSG devra débourser environ 600M€. Une somme conséquente, qui n’a pas l’air de refroidir les ardeurs de nos dirigeants

L’option d’un nouveau stade

L’autre option envisagée serait la création d’un nouveau stade. Le club parisien aurait déjà identifié deux emplacements. L’un serait situé à l’hippodrome de Saint-Cloud et l’autre serait à Poissy proche de son futur centre d’entraînement.

L’option d’un nouveau stade à l’Hippodrome de Saint Cloud prend par ailleurs de plus en plus d’ampleur. Ce matin, le président de France Galop a confirmé l’intérêt du Paris Saint-Germain pour construire son nouveau stade à l’hippodrome.

Certains clubs français ont décidé de quitter leur enceinte traditionnelle pour un nouveau stade plus moderne et plus grand. On pense à l’OGC Nice qui a quitté son Stade du Ray pour L’Allianz Riviera, les Girondins de Bordeaux qui ont quitté Chaban Delmas pour le Matmut Atlantique ou encore l’Olympique Lyonnais qui a quitté Gerland pour le Groupama Stadium. Pensez-vous que leurs supporters en sont totalement heureux et fiers ? Personnellement, je ne pense pas. Quitter son stade, c’est démolir une identité forte du club et des années d’histoire. C’est balayer de plein fouet, les soirées magiques passées dans des tribunes historiques. C’est également, pour ces trois exemples, laisser la place au naming. Vous souhaitez réellement cela ?

Avancée ou perte d’histoire ?

Aujourd’hui, ce n’est pas encore le cas du PSG et heureusement. Le club parisien peut se vanter de garder encore cette part d’histoire et un nom de stade sans naming. Pour certains supporters, un nouveau stade serait synonyme de progression. Un raisonnement qui n’est pas entièrement faux et qui s’entend. En effet, aujourd’hui le club continue de se développer année après année. Un stade plus grand irait donc dans la continuation de ce développement et répondrait par la même occasion à une problématique actuelle. De grands clubs européens comme Arsenal ont bien quitté Highbury pour l’Emirates Stadium ou plus récemment l’Atlético de Madrid a déserté le Vicente-Calderón pour le Wanda Metropolitano.

Cependant, pour moi, il serait synonyme d’un détachement de l’identité et de l’histoire du club. Un nouveau stade, serait un pas de plus vers le football business qui s’installe de plus en plus au PSG. Ce nouveau stade, pourrait également laisser l’opportunité à un potentiel naming.

L’identité PSG !

Depuis l’arrivée de QSI en 2011, l’identité du PSG, vieille de 41 années avant leur arrivée semble de plus en plus bafouée :

  • En 2013, le logo du club change en perdant une partie de son histoire. Le berceau de Louis XIV et la date de fondation du club ont par exemple disparu.
  • Les maillots parisiens laissent de plus en plus place à la fantaisie. En effet, le club privilégie l’aspect marketing de ses maillots pour plaire à une plus large clientèle. Cependant, cette originalité dépasse de plus en plus les limites et nos couleurs sont de moins en moins respectées. La bande Hechter, véritable symbole et maillot historique du club est constamment modifié, modernisé, bafoué.
  • Le Camp des Loges dispose désormais d’un naming. Le centre d’entrainement historique des joueurs du PSG a été renommé Centre Ooredoo. Il sera d’ailleurs très prochainement vide, car le club déménage à Poissy.
  • Il y a encore quelques mois, le club avait décidé de ne plus passer Phil Collins à l’entrée des joueurs au Parc des Princes.
  • La boutique historique du club sur les Champs-Elysées a été délocalisée et laisse place à un « flagship » innovateur avec notamment un espace « take-away ».

La question que je me pose aujourd’hui est la suivante : Nos (nouveaux) dirigeants respectent-ils réellement les valeurs et l’histoire du club depuis quelques années ? Pour moi, on les perd de plus en plus. Cependant, pour accroitre son développement le club a malheureusement rejoint la nouvelle politique marketing devenue courante dans le monde du football. Mais alors, que reste-t-il encore de l’identité du club ? Selon moi, ce qui maintient encore en vie notre identité, c’est le Parc des Princes. Malheureusement, même ça on veut nous l’enlever…

C’est au Parc que bat le cœur du PSG !

Le 10 novembre 1973, restera une date mythique dans l’histoire du Paris Saint-Germain. Les joueurs Rouges et Bleus joueront le premier de leur histoire au Parc des Princes face au Red Star. Le début d’une histoire d’amour qui se concrétisera officiellement lors de la saison 1974-1975, synonyme de première saison dans l’élite du football français. Le PSG devient le club résidant au Parc et rentre dans une nouvelle dimension. Depuis cette saison, le PSG a commencé à écrire sa légende au Parc et certains matchs resteront gravés à tout jamais dans l’histoire.

Nous allons revenir ici sur quelques matchs au Parc qui ont marqué chaque génération de supporters parisiens. Pour faciliter cette sélection, j’ai décidé de choisir un match par décennie :

PSG-Saint-Etienne 1982 : Le premier trophée de l’histoire du club !

La première page de légende du club s’est écrite ce jour-là, un soir de 5 mai 1982. Le Paris Saint Germain dispute sa première finale de Coupe de France de son histoire, chez lui au Parc des Princes. Face à lui, le grand AS Saint-Etienne emmené par Michel Platini. Le PSG va donc devoir réaliser un exploit pour s’offrir son premier trophée. L’histoire prendra forme, lorsqu’à la 58ème minute Toko Nabatingue ouvre le score. Paris mène 1-0 et se rapproche de son rêve. Cependant, à l’entame du dernier quart d’heure, Michel Platini va égaliser et emmener cette finale au prolongation. Durant cette première période de prolongation, la légende stéphanoise va même doubler la mise et briser les espoirs parisiens. Mais voila, Paris est magique, on joue les dernières secondes de cette finale lorsque Dominique Rocheteau surgit et déclenche une demi-volée qui envoie le Parc des Princes au septième ciel. Porté par la folie de ce scénario, le terrain est envahi par les supporters. Le président Francis Borelli embrasse la pelouse. Le PSG égalise, revient à 2-2 et s’offre une séance de tirs au buts dans une ambiance exceptionnelle. Le club parisien remporte cette séance 6-5. Le PSG est sacré champion.

PSG-Real Madrid 1993 : La remontada parisienne !

Dans le football, il y a des matchs que l’on n’oubliera jamais, des matchs que même ceux qui ne les ont pas vécus se souviendront Cette rencontra-là par exemple, elle en fait clairement partie.

Tifo Parc des Princes PSG-Réal 93Nous sommes le 18 mars 1993 et Paris retient son souffle. Le club de la capitale est en passe d’accéder à une demi-finale européenne pour la première fois de son histoire. Cependant, pour y accéder ces joueurs-là devront réaliser un exploit. Paris reçoit l’immense Real Madrid au Parc des Princes pour les quarts de finale retour de la Coupe de l’UEFA. Les franciliens se sont inclinés 3-1 au Bernabeu et doivent réaliser l’impensable pour se qualifier. Le PSG a rendez-vous avec son histoire ce soir-là. Une histoire, qui va prendre forme à la 33ème minute lorsque George Weah vient surgir devant le gardien madrilène pour placer sa tête et ouvrir le score. À la mi-temps, Paris mène 1-0 et a déjà fait la moitié du chemin qui l’enverra vers les demi-finales.

Au retour des vestiaires, les parisiens vont pousser sans pour autant trouver la faille. La fin du match approche, on joue la 81ème minute Ricardo envoie un long ballon vers Bravo, mais trouve la tête de Ramis. Le défenseur Merengue renvoie le ballon sur Valdo qui combine avec Weah, le libérien lève le ballon pour Bravo qui remise en retrait de la tête pour Ginola. El Magnifico envoie une superbe demi-volée sous la barre. Paris mène 2-0, l’équipe parisienne est qualifiée.

Les Madrilènes réagissent et sèment le doute dans la défense parisienne. Ils tentent le tout pour le tout pour égaliser, mais laissent en contrepartie des espaces. On joue la 89ème minute, David Ginola tacle et réalise un super retour défensif. La contre-attaque parisienne est lancée, le mouvement bien mené. Déjà au départ de l’action, Ginola se retrouve également à la fin, il fixe et décale Valdo. Le brésilien mystifie le défenseur madrilène avec une sanglante feinte de frappe et trompe le portier Merengue. 3-0 !

Malheureusement, avec le PSG ce n’est jamais fini et le Real Madrid est une équipe imprévisible, capable des plus grands exploits. Son ADN est de ne jamais rien lâcher et elle le prouve à la 92ème minute avec ce but de Zamorano qui envoie les siens en prolongation.

Cependant, cette équipe est ce soir-là poussée par la magie du Parc. Le PSG obtient un coup-franc dans les ultimes secondes. Le brésilien Valdo le frappe, Antoine Kombouaré surgit et propulse d’un coup de tête décroisé le ballon au fond des filets. Paris mène 4-1, le PSG est en demi, la légende du “Casque d’Or” est née.

PSG-Twente 2008 : Le scénario d’une vie !

Et si ce simple match de poule face à Twente en Coupe de l’UEFA n’était pas le match le plus marquant de l’histoire du Parc ?

Nous sommes le 18 décembre 2008, le PSG reçoit Twente pour l’ultime journée de la Coupe de l’UEFA. Si l’équipe de Twente est déjà qualifiée, les Néerlandais jouent néanmoins avec l’envie de finir premiers. Côté parisien, avant ce match les hommes de Paul le Guen sont derniers de la poule. Néanmoins, il y a encore un espoir de qualification. En effet, les parisiens doivent dans un premier temps obligatoirement s’imposer. Cependant, si dans le même temps Santander bat Manchester City, Paris devra avoir marqué un but de plus que les Espagnols pour se qualifier. La donne est compliquée pour le PSG et les chances parisiennes sont minimes.

Le PSG réalise l’entame de match parfaite, à la 8ème minute, Peguy Luyindula ouvre le score d’une superbe volée à la suite d’une mésentente entre deux défenseurs Néerlandais. Le PSG est qualifié ! Cependant, dix minutes plus tard, dans l’autre match, Santander ouvre le score et repasse devant le PSG. Le club parisien va rapidement reprendre sa qualification, grâce à Stéphane Sessègnon. Le béninois met le feu dans la défense néerlandaise, combine avec Kežman et inscrit le but du break. 2-0 pour Paris ! Mais le chassé-croisé continue, les Espagnols doublent la mise quelques minutes plus tard, mènent 2-0 et reprennent dans le même temps la qualification. Au retour des vestiaires, la catastrophe continue. Santander marque une nouvelle fois et gagne désormais 3-0 face à City. L’équipe espagnole est plus que jamais qualifiée.

Néanmoins, l’espoir va renaitre à l’heure de jeu. Peguy Luyindula est poussé dans la surface. Penalty pour Paris ! Le serbe Mateja Kežman prend ses responsabilités, s’élance, mais voit son penalty repoussé par la main ferme de Boschker… le PSG est au plus mal.

Une minute irréelle  !

Le temps défile, il ne reste plus que 7 minutes à jouer et Paris est toujours éliminé. Pourtant, une lueur d’espoir va réapparaitre. Grâce à un ballon récupéré par Marcos Ceará côté droit, le brésilien va adresser un centre parfait pour Kežman. Le malheureux se rachète et propulse ce ballon du bout du pied. Le PSG mène 3-0 et il ne reste plus qu’un but à mettre ! Le Parc y croit et pousse son équipe dans une ambiance de folie. Dans la foulée de l’engagement, la magie opère. Ludovic Giuly récupère le ballon, lance dans la profondeur Luyindula grâce à une ouverture magistrale. L’attaquant français dribble le gardien et pousse le ballon au fond des filets. Le banc parisien exulte et court célébrer ce but au pied du Virage Auteuil avec les héros du soir. Paris gagne 4-0. Le PSG est qualifié. Le Parc des Princes explose de joie dans une ambiance indescriptible.

PSG-FC Barcelone 2017 : Un bijoux pour la Saint Valentin !

Un soir de Saint-Valentin pas comme les autres pour les supporters du PSG. Si certains ont dû hésiter, batailler, trouver une excuse pour le regarder, ce PSG-Barça en valait bien la peine et vous avez bien fait.

Tifo PSG-Barça Parc des Princes

Nous sommes le 14 février 2017, le PSG joue un 8ème de finale de Ligue des Champions au Parc des Princes. Après avoir terminé deuxièmes de leur groupe derrière Arsenal, les Parisiens tirent l’ogre Barcelonais emmené par sa terrifiante MSN. Le PSG ne part pas du tout favori pour cette rencontre et doit en plus se passer de son capitaine Thiago Silva, mais aussi de Thiago Motta. Les jeunes titis Adrien Rabiot, mais surtout Presnel Kimpembe sont donc lâchés dans le grand bain par Unai Emery.

Dans un Parc des Princes en ébullition, Paris réalise une entame de match parfaite et multiplie les occasions. Un peu après l’heure de jeu, Draxler provoque une faute aux abords de la surface et obtient un coup-franc bien placé. Di Maria tente sa chance et marque d’une frappe enroulée du gauche magnifique. Le PSG est récompensé. Paris mène 1-0 ! L’ouverture du score Rouge et Bleu ne va pas freiner les ardeurs parisiennes. Les hommes d’Emery restent hauts, Rabiot vient presser Messi, Verratti récupère, fixe et décale à droite sur Draxler. L’allemand conclut parfaitement d’une frappe rectiligne croisée. C’est imparable pour Ter Stegen, le PSG mène 2-0 !

Di Maria PSG-Barça 2017Au retour des vestiaires, les joueurs Rouges et Bleus continuent sur la même dynamique. Grâce à une sortie de balle géniale, Kurzawa peut s’insérer dans l’axe de la défense catalane, servir Di Maria qui s’amuse avec les défenseurs blaugranas. L’argentin déclenche une frappe enroulée pied gauche pleine lucarne. Oui, Paris mène bien 3-0 face au Barça ! À 20 minutes de la fin, le PSG va venir enfoncer le clou. Sur un déboulé de Thomas Meunier, initié par un double contact sur Neymar s’il vous plaît. Le belge va pénétrer la défense barcelonaise, servir Cavani grâce à un superbe appel de l’uruguayen dans le dos de la défense. Le meilleur buteur de l’histoire du PSG reprend ce ballon sans contrôle et le catapulte premier poteau. Non, vous ne rêvez pas, le PSG gagne 4-0 !

Le Parc des Princes est en folie et n’en revient pas. C’est de loin la meilleure ambiance connue au Parc depuis des années et elle coïncide avec le retour récent de ses Ultras quelques mois plus tôt.

Un stade, 4 tribunes légendaires !

Le PSG est une famille et le Parc des Princes est la maison qui nous rassemble. Cependant, comme dans chaque maison, il y a des pièces lon se sent mieux que dans dautres. Les différentes tribunes du Parc pourraient être considérées comme la chambre de tous les supporters. Un lieu lon se sent bien, lon a ses habitudes et dans lequel on se retrouve avec nos amis pour débattre etc.

Le Parc des Princes, c’est donc 4 tribunes historiques où des milliers de passionnés y sont abonnés depuis des années. Que ce soient les deux tribunes latérales, à savoir Borelli, nom donné à la tribune en hommage à notre ancien président et la tribune Paris. Nos deux virages historiques Boulogne et Auteuil qui ont fortement contribué à la légende du Parc. Toutes ces tribunes resteront mythiques dans les esprits des supporters. Des tifos légendaires, des tendus d’écharpes, des chants qui résonnent pendant 90 minutes, l’ambiance du Parc est unique. N’ayons pas peur des mots, lorsque tout le stade suit les chants du virage et que ce sont des passionnés qui occupent les places du stade. Même avec “seulement” 48 000 personnes le Parc des Princes ne possède que peu d’égales en Europe.

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