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PSG 5 – 2 MHSC – Les Notes du Match!

Chaque semaine, un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

Donnarumma 5 : Pas grand chose à faire, et puis un premier but Montpelliérain sur lequel il peut peut-être faire un peu mieux. Un deuxième en fin de match où il est fusillé dans sa lucarne. Gigio, on attend une grande saison de ta part, parce que le départ probable de San Keylor nous brise le cœur.

Sergio Ramos 7 : 90 minutes sur le pré pour tonton Sergio qui commence à nous faire croire que ses problèmes physiques sont derrière lui. Des transversales tout en douceur et des taquets à chaque contact. Parfois pris en vivacité par les attaquants Montpelliérains, la réponse est immédiate : la faute fait partie du contre pressing, les enfants. Résultat : 6 coups de sifflets contre lui, sans un avertissement, on appelle ça l’expérience.

Marquinhos 6 : Autoritaire et calme à la récupération, il réalise un match solide jusqu’au but de Khazri (58e) sur lequel il est saisi d’une léthargie brutale. Dommage, parce qu’on sentait une vraie progression dans l’organisation du bloc défensif.

Kimpembe 5 : Match en tout point similaire à celui de son capitaine. Appliqué, agressif, sécurisant. Avant d’être ultra passif sur la combinaison Montpelliéraine qui amène le but de Khazri et de regarder Tchato filer dans le dos de Mendes (92e). On lui a souvent reproché ses sautes de concentration, il est temps de les gommer.

Hakimi 7 : Match commencé tambour battant, à grand coup de combinaisons offensives avec Mbappé et de couvertures défensives supersoniques. Omniprésent pendant 45 minutes où de nombreuses offensives parisiennes passent par son côté. Malgré quelques mauvais choix dans le dernier geste, on retrouve enfin par séquences le joueur recruté à l’Inter qui terrorisait les latéraux adverses. Moins influent en deuxième mi temps, son centre dévié trouve la tête de Neymar pour le 3-0 (51e). Remplacé par Mukiele (85e)

Nuno Mendes 6 : A l’inverse d’Achraf, Nuno a commencé son match plutôt discrètement. Néanmoins toujours très appliqué défensivement, et aidé de Neymar et de Kimpembe, il a mis Maouassa au fond du faitou. Il va monter en puissance progressivement durant le match et faire très mal à la défense sudiste en deuxième période, qu’il ponctue d’une passe décisive à un Renato à peine entré en jeu. Chose rare, il est pris dans son dos par Tchato à la 92e pour le deuxième but Montpelliérain, alors que le match était emballé pesé.

Verratti 6 : Match standard pour le petit Italien désormais clairement repositionné numéro 6, fait de pressings, de harcèlement, de conservation et de relances, avec sa précision habituelle. Remplacé par Renato Sanchez (85e) qui marque sur son premier ballon après un triple contact pas malheureux. PETARD !

Vitinha 6 : Le gamin prend ses marques. La froideur de Verratti à la relance, la rapidité de projection en plus. Obsédé par la verticalité, il cherche immédiatement la progression par la passe ou par son déplacement, sans fioriture, déstabilisant régulièrement l’organisation du milieu adverse. Pièce qui manquait à l’effectif Parisien, et qui peut clairement prétendre à une place de titulaire quel que soit le recrutement. Averti à la 66e avant d’être remplacé par Paredes (70e), partira, partira pas.

Messi 7 : Numéro 30 ? Non, numéro 10 en liberté. Messi monte en puissance et rayonne de plus en plus au cœur de l’attaque Parisienne. Rampe de lancement des attaques parisiennes dans la continuité de la saison dernière, le coup de rein et les efforts de pressing en plus. Il est de toutes les combinaisons, avec une préférence marquée pour son copain Ney. Dépose un coup franc au ras du poteau droit magnifiquement sorti par Omlin. La Pulga a toujours de l’or dans les pieds, en témoigne sa passe décisive somptueuse pour un but de Neymar (85e) refusé suite à une courte position de hors jeu de Kimpembe. Rageant.

Neymar 9 : Démarre son match en provoquant un coup franc dangereux (3e) avant d’aller déposer un tampon sur Savanier pour expliquer qui est le patron (5e). Et le patron, c’est lui, sans aucun doute : un coup de rein de retour, une activité débordante, des dribbles retrouvés, un jeu simplifié, Neymar est le détonateur numéro 1 des rouges et bleus. Résultat, Pénalty transformé à la 43e après avoir regardé Mbappé rater le sien (2-0), but de la tête plein de rage sur un centre dévié d’Hakimi (3-0), et corner décisif maladroitement dévié par Ferri pour l’extérieur de Mbappé (4-1). Après avoir senti le vent du boulet en début de mercato, Neymar est en train de rescussiter le joueur qu’il doit être. Et de faire resurgir l’espoir d’une saison majuscule dans le cœur du public Parisien. Galette lui offre l’ovation méritée du Parc en le remplaçant en toute fin de match (Ekitiké, 90e)

Mbappé 5 : Première apparition cette saison pour la superstar Parisienne. L’ex future recrue madrilène, en recherche de réglages, a quasiment tout raté en première mi temps. En réponse à la complicité évidente liant Messi et Ney, on l’a beaucoup vu tenter de combiner avec Hakimi, mais il s’est souvent emmêlé dans ses propres dribbles. Changement de hiérarchie oblige, il prend le pénalty obtenu suite à une main de Ferri à la 23e. Pas franchement bien tiré mais bien stoppé par Omlin (Son 2e échec en ligue 1 en 13 tentatives). Il finit par trouve Sacko (mais pas Mamad) pour un CSC chanceux (39e) après une passe… d’Hakimi. Privé du deuxième Penalty (main de Sacko, toujours lui, ce frère) par Ney qui lui, transforme tranquillement. Résultat, de la frustration et de la mauvaise humeur, jusqu’à stopper sa participation à une attaque Parisienne en maugréant faute d’avoir été servi sur une des rares possibilités de profondeur en contre… Alors que l’action aurait pu aller au bout si il avait suivi (45e). Au milieu d’une deuxième période toujours aussi brouillonne, il finit par trouver la faille d’un extérieur du pied droit sur un corner de Ney. Ce qui n’améliore pas son humeur. Aucune inquiétude, ça va venir, et Kyky va casser la baraque. Remplacé par Sarabia (85e).

Galtier 8 : Le sans faute continue. 3 matchs, 3 branlées, une équipe qui se met en place, un jeu plaisant, des joueurs concernés. Constant dans les compositions d’équipe après deux ans de bricolage, on trouve enfin une forme de cohérence. Effet coupe du monde ou management efficace, ou les deux. Pour l’instant tout roule. Et on retrouve un plaisir de gamin à voir la constellation parisienne s’animer dans son Parc.

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