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A l’issue d’un match plein, les parisiens ont fait plier le Real Madrid au Parc des Princes (1-0). La rédaction de PSG Community vous propose ses notes du match. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.




Donnarumma 7 : en l’absence de frappe adverse, Gigio a joué libéro, et il l’a très bien fait.

Nuno Mendes 7 : Match après match, Nuno progresse. Ses replis sont aussi saignants que ses débordements. Ce gamin, c’est de la dynamite. Seul regret, l’absence de 9 ne permet pas de profiter pleinement de sa qualité de centre.

Kimpembe 7 : Dans le sillage de son capitaine, il a été impeccable dans son placement, agressif, propre dans sa relance. La Force est de retour, au meilleur moment.

Marquinhos 8 : Quand Madrid attaque, Madrid tombe sur Marquinhos. Et ça ne passe pas. Jamais. Il coupe, il intercepte, du pied, de la tête, il aimante les ballons, défend debout, contient, relance, envoie des ouvertures laser, se projette. Tout ça sans faire de fautes. Sa sérénité transpire et diffuse à toute la défense. Le Real avait fait son habituel bluff avant de sortir de sa manche un Benzema titulaire. C’était inutile, le capitaine Parisien l’a éteint. Avec une constance ahurissante, Marqui banalise l’excellence. Idole.

Hakimi 6 : Comme son alter ego du côté gauche, Hakimi a la capacité à faire exploser le côté droit. Mais pour d’obscures raisons, Di Maria et Messi s’entêtent à repiquer au centre en l’oubliant royalement, et ça devient prodigieusement agaçant. Très sérieux en défense, le staff Madrilène devra retrouver son short pour récupérer Vinicius au fond de sa poche.

Paredes 6 : Agaçant et nonchalant en ligue 1, Léandro a sorti ses habits de lumière pour la soirée européenne. Sa qualité à relancer proprement sous pression fait beaucoup de bien, et sa présence permet à Verratti de jouer plus haut sur le terrain. Son vice qui manque parfois à la défense parisienne permet de disqualifier Casemiro du match retour. Pas sa moins belle action du match.

Danilo 7 : Par son application et sa discipline, Danilo a su se mettre au niveau de son équipe, se montrant infatigable pour aider ses camarades en défense et accompagner les attaques. Un soldat qui impose le respect. Averti à la 62e, lors d’un moment de flottement de son équipe suite à la merguez de Messi. Remplacé par Gueye à la 87e, qui a eu quelques minutes pour montrer que le lion de la Teranga était prêt à bondir.

Verratti 8 : Exit Modric, Kroos, et Casemiro. Le seigneur de la terre du milieu, c’est Marco. Tour à tour premier relanceur, relayeur, attaquant, infatigable au pressing, Verratti confirme sa forme éclatante du moment. Carton jaune syndical à la 40e.

Messi 4 : Un début de match où il a montré de l’envie, sans réussite. En deuxième période, beaucoup trop de déchet. Suite à son péno mal tiré et bien arrêté, il semble devenir liquide et rate à peu près tout. Il enlève même un ballon à Paredes qui était prêt à envoyer une patate de forain. Quand on ne défend pas, ou si peu, ça fait beaucoup trop. Février. Le temps presse, Léo.

Mbappe 8 : Dès la 5e minute, centre qui aurait du être décisif. 18e, premier face à face, perdu face à Courtois. 50e, enchainement limpide, nouvelle parade du Seumard. Qu’importe, l’animal mord encore et encore. 61e, nouveau coup de rein pour fracasser Carvajal, penalty. Raté par Messi. Frustrant. 77e, juste à côté. Mais Kylian ne lâche jamais sa proie, et à la fin du temps additionnel, la foudre s’abat sur Militao, Vasquez, et Courtois. On espère que les supporters madrilènes présents ont su profiter de la célébration de leur idole parisienne.

On en reparle aujourd’hui Fredo. Et tiens toi bien, Mbappe est 60 fois meilleur qu’Asensio. Le compte est bon.

Di Maria 5 : Celui qui à longtemps été l’ange gardien de Paris en ligue des champions semble avoir perdu sa vista sur les phases offensives. Il a en revanche été très impliqué pour aider sa défense, ce qui a manqué à sa sortie. Mais sert Achraf, bordel ! Remplacé par Ney à la 73e, venu rappeler à Messi comment progresser dans les petites périmètres. Le Retour du Roi.

Pochettino 7 : Il faut rendre à Maurice ce qui est à Maurice. Son horripilant entêtement de ces derniers mois lui permet de proposer ce soir un 11 cohérent qui a dominé le Real dans tous les secteurs de jeu. Il a su progressivement déloger Verratti de son poste de 6 pour le positionner relayeur gauche, et c’est une sacrée réussite. A son crédit également la belle utilisation de Danilo. L’équipe était prête, il faut le reconnaître. Résultat, le Real Madrid s’est littéralement fait bouffer au Parc, et la note aurait du être plus salée. Encouragements.