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Beaucoup se demandent pourquoi les négociations tardent autant. Que ce soit pour Milan Skriniar, Renato Sanches ou encore Gianluca Scamacca, le PSG semble prendre son temps. Une tactique volontaire menée par Luis Campos qui souhaite envoyer un message à toute l’Europe !

Mais pourquoi les négociations tardent autant ?“. C’est la question qui revient régulièrement autour de l’actualité mercato du Paris Saint-Germain. Une interrogation légitime compte tenu de l’avancée très lente des négociations. Mais que les supporters se rassurent, cette nouvelle approche est voulue par Luis Campos. Lui et Antero Henrique souhaitent envoyer un message à toute l’Europe du football, trop habitué à voir le PSG dépenser sans compter. Une époque désormais révolue : c’est la fin des dépenses sans compter !

Le PSG en position de force pour Skriniar

Prenons l’exemple de Milan Skriniar. Annoncé depuis plusieurs semaines comme étant la prochaine recrue du PSG, les négociations s’éternisent de jour en jour. La raison ? Le PSG ne veut pas céder aux exigences de l’Inter Milan qui demande au moins 70 millions d’euros pour lâcher son défenseur central libre de tout contrat dans un an. À l’inverse, les dirigeants parisiens annoncent qu’ils n’iront pas au-dessus de 60 millions d’euros.

Ça tombe bien, le PSG est en position de force sur ce dossier. En effet, l’Inter Milan est dans l’obligation de vendre pour soulager ses finances très instables. De plus, aucun autre club n’a manifesté son intérêt pour Milan Skriniar. Pour le PSG, c’est donc du pain béni. Ils n’ont plus qu’à attendre que les dirigeants de l’Inter se résolvent à accepter les conditions fixées par ses compères parisiens. À moins qu’une équipe ne viennent s’incruster dans les négociations.

Attention à ne pas se faire doubler…

Car oui, c’est ça le risque dans ce type de stratégie. Rester campé sur ses position c’est aussi admettre la possibilité qu’une équipe puisse s’insérer dans les discussions et conclure le deal au nez et à la barbe du PSG. C’est d’ailleurs un peu ce qui est en train de se passer dans le dossier Gianluca Scamacca. En effet, le PSG ne veut pas aller au-dessus de 35 millions d’euros tandis que Sassuolo exige au moins 45 millions d’euros pour s’en séparer. West Ham est prêt à offrir plus et pourrait donc rafler la mise.

Pour résumer, la volonté de Luis Campos est la suivante : faire comprendre aux clubs européens que le PSG ne dépensera plus sans compter et, surtout, sans négocier, comme c’était parfois le cas auparavant. Fini l’époque où le PSG arrivait avec un gros chèque pour conclure un deal quitte à surpayer des joueurs (Kehrer, Paredes, Icardi…). Certes, le PSG a de l’argent mais ce n’est pas pour autant qu’il souhaite le dépenser à tout va. L’Europe du football est prévenue.