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Chaque semaine, PSG Community vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

OM 0 – 3 PSG – Les Notes du Match !

Donnarumma 7 : Arrêt fantastique d’une main bien ferme (65e), réflexe insensé (91e) qu’on aurait aimé voir face à Coman. Mais aussi une sortie n’importe comment (54e) qui pouvait couter un but. Alternance de chef d’oeuvres et de video gag.

Mukiele 6 : Match de costaud à l’image de son intervention brillante sur Kolasinac (23e). Côté droit tenu sans fioritures. En revanche, il n’a pas été très en vue offensivement. Remplacé par WZE (61e), qui a eu quelques difficultés à rentrer dans son match, pris par l’intensité du jeu.

Sergio Ramos 7 : Positionné libéro, tonton a verrouillé la défense à double tour. Aspirateur de ballon, métronome à la relance ; quand il est à ce niveau, il récupère ce leadership fait de calme et d’agressivité qui diffuse à toute son équipe.

Marquinhos 7 : Marqui avait mangé du lion. Très actif, mort de faim dans toutes les zones du terrain, il s’est projeté très haut, très fort. Rush solitaire d’avant centre un peu maladroit qui finit par une frappe trop croisée (40e). Un leader qu’on n’attendait plus. On espère très fort le déclic pour un joueur en errance depuis un an.

Kimpembe (non noté) : Après un bon début de match, Presnel s’effondre à la 12e minute. Tendon d’Achille rompu. Terrible. Remplacé par Danilo 7 (14e), couteau suisse toujours impeccable, immédiatement au niveau de ses deux compères de l’arrière garde.

Nuno Mendes 8 : Il paraît que Nuno avait mal au genou. Bah qu’est-ce que ça aurait été sans douleur ! Le météore portugais commence par sauver son équipe par un retour express sur Tavares (12e), avant d’ouvrir en deux la défense Marseillaise par des sprints sanguinolents assaisonnés de combinaisons avec un Kylian monstrueux. Sans un raté incroyable de Messi (33e), il aurait pu salir davantage la feuille de match. Remplacé par Bernat (76e), venu profiter un peu de l’ambiance.

Vitinha 7 : Il a commencé le match comme on l’avait vu ces derniers temps : toujours hyperactif mais en crise de confiance. Mais cette fois, 10 minutes ont suffi pour se mettre à l’endroit et marcher sur le milieu Marseillais. Mobile, disponible, dans le sens du jeu, on a retrouvé le temps d’un match le joueur du début de saison.

Verratti 7 : Après des matchs compliqués depuis une coupe du monde qu’il n’a pourtant pas jouée, Marco a connu du mieux, du beaucoup mieux. Pas encore aussi flamboyant que sa version grand Duc, le petit hibou a rendu une feuille de stats bien solide. Maintenant, la terre du milieu attend le retour définitif de son seigneur.

Fabian Ruiz 7 : Haut sur le terrain, méchant, rugueux, impliqué. Il a pourri la relance et la construction Marseillaise par son harcèlement incessant tout le long du match, sans jamais lever le pied. Il s’en sort sans carton, petit miracle. Son travail ingrat a fait un bien fou à l’équipe. On aurait aimé plus de précision en phase de possession, mais on lui pardonne volontiers vu la débauche d’énergie.

Mbappé 200 : Paris avait perdu sans lui au Vélodrome en coupe de France, lui n’avait jamais connu la défaite face à l’ennemi intime. Et ce soir, Kylian avait le sourire avant d’entrer sur la pelouse, le sourire d’un homme qui sait exactement ce qu’il va faire. Pulvériser l’OM. Sa présence a remonté le bloc Parisien, il a dévoré la profondeur, bouffé les espaces, éparpillé la défense transformée pour l’occasion en mauvaise bouillabaisse. Croise son appel et sa frappe (25e), donne un caviar de passe décisive à Léo avant d’égaler Cavani d’une reprise de volée mauvais pied sans angle (55e). Papa était là, et Marseille repart avec les fesses bien rouges. Et ça aurait pu être bien plus lourd sans son raté face à Lopez (39e) ou sa tête juste à côté (52e). Inutile de dire que l’animal n’a pas l’intention de sortir de la ligue des champions en 8e. Et Kylian peut tout. Y compris nous faire espérer.

Boss

Messi 8 : Début de match dans lequel il s’entête à tenter de perforer l’axe à base d’exploit individuel, à l’image de ses derniers matchs, frustrant. Mais peut-être inspiré par son héritier au poste de meilleur joueur du monde, Léo décide soudain d’allumer la lumière. Résultat, 2 passes décisives (25e, 55e), dont une louche splendide et un but (29e). Cerise sur le gâteau, on l’a vu beaucoup plus actif et concerné qu’à son habitude à la récupération. Messi avait tout simplement décidé de jouer, et il faudra le faire plus souvent, vu comme ça a fait mal.

Galtier 7 : on avait laissé une équipe moribonde miraculée au Parc contre Lille. On l’avait laissé avec une grosse épée de Damoclès toute proche de sa coupe poivre et sel. Moment opportun pour sortir un match plein. Orgueil, agressivité, mobilité, sacrifice et dépassement de fonction, Paris a cette fois eu tout bon. Quand elle est dans ces dispositions, l’équipe est injouable. Doit-on en rire ou en pleurer ?