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Auteurs d’un match peu convaincant dans le contenu, les joueurs de Thomas Tuchel s’imposent malgré tout sur un score flatteur face à une équipe de Rennes qui a eu le mérite de tenter des choses.
Une huitième victoire de rang en Ligue 1 et un quatrième clean sheet d’affilé viennent mettre un peu de gaité dans un moment délicat pour les pensionnaires du Parc des Princes.

3, 4 et 12. Le match du PSG est une affaire de chiffres ce soir.
3 donc comme le nombre de buts marqués par Paris, 4 comme le nombre de changements effectués pour cause de blessures et enfin 12, comme le nombre de joueurs qui garnissent les rangs de l’infirmerie parisienne. Si l’hécatombe continue à Paris, les plus pressés d’entre vous pourront malgré tout retrouver certains joueurs dès la semaine prochaine en sélection … En attendant, voici les notes de nos parisiens du soir :




Navas : (6) Si San Keylor était un temps annoncé absent pour le match du soir, il a bien tenu son rang, comme d’habitude. Serein, il n’a d’abord pas eu grand chose à faire, si ce n’est rien du tout. Il a su gérer le peu de situations qui s’offraient à lui et n’est pas sorti sur blessure. Un San béni des Dieux dans le contexte actuel.

Bakker : (3) Le cyborg batave entré en jeu à la 34ème minute pour remplacer Tilo Kherer n’a sans doute pas eu le temps de faire chauffer le moteur. Un match très brouillon offensivement et peu assuré défensivement. Qu’il se rassure, la liste d’absents lui permettra sûrement de mettre un peu d’huile dans ses rouages afin de se rattraper.

Marquinhos : (6) Marqui retrouvait ce soir un poste qui lui va bien, qui lui va mieux, et ça se voit. Souverain dans sa zone d’activité, il n’a jamais été mis en danger par l’attaque rennaise. Lui non plus n’a pas suivi la mode actuelle qui consiste à sortir en cours de match. Un marquis old school, et c’est très bien comme ça.

Diallo : (6) Abdou Diallo a lui aussi réalisé un match sérieux et appliqué. De bonne augure après des dernières sorties moins rassurantes. Peut-être que l’opposition du soir y est pour quelque chose.

Kurzawa : (5) Le résumé de la carrière politique de Manuel Valls. Un passage de la gauche à la droite en un temps record. L’arrêt par la case Catalogne en moins.

Herrera : (6) Comme d’hab, il a fait le boulot sans être étincelant. Une passe décisive pour soigner ses stats et un physique qui tient la route, denrée rare en ce moment dans la capitale.

Paredes : (6) A peine revenu de blessure, jugé encore trop juste par son coach en conf’ d’après match, Léandro reste malgré tout notre référence au milieu de terrain en ces temps difficiles. Et c’est quand même mieux quand il joue et qu’il ne passe pas sont temps à s’embrouiller et à défendre son pote Ney.

Rafinha : (5) C’est l’heureux gagnant de cette série noir au PSG. Il a enfin pu jouer plus de 15 minutes dans un match et montrer à Tuchel ce dont il était capable. Un match plutôt tranquille, quelques actions pour sa compilation Youtube, une bonne soirée.

Florenzi : (4) Il a profité de son replacement sur le coté droit de l’attaque pour se reposer un peu et laisser briller ses compères offensifs. Sympa. Sauf qu’être invisible sur un terrain, ça se voit. Remplacé par Dagba à la mi-temps qui lui avait des jambes, sans doute l’envie de rappeler à son coach qu’il peut dépanner arrière droit à l’occasion.

Kean : (6) Les matchs se suivent et se ressemblent pour Moise Kean. De l’activité, du travail, un super état d’esprit et une réalisation. 6 buts et une passe décisive depuis son arrivée à Paris, tremble Icardi.

Di Maria : (7) Il est le seul rescapé des 4 fantastiques et continue de briller sur le front de l’attaque parisienne. Une interception décisive et deux buts pour rentrer un peu plus dans la légende et dépasser Susic au nombre de réalisations sous le maillot rouge et bleu. Ave Maria.

Staff Médical : (12) Comme le nombre de résidents de la clinique privée de Saint-Germain-en-Laye. Le pire c’est qu’ils peuvent faire mieux … Une énigme.

     
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: Icon Sport