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PSG 2 – 1 Nice – Les Notes du Match!

Chaque semaine, un membre de la rédaction vous donne son analyse du match des parisiens. L’occasion de faire le point sur les prestations et attitudes individuelles de nos joueurs. Entre passion dévorante, coups de sang, amour démesuré du club et mauvaise foi crasse.

Donnarumma 6 : Pas grand chose à faire pour Gigio, si ce n’est de participer au pied à quelques relances. Il ne peut rien faire sur le but encaissé.

Mukiele 6 : Après sa dernière apparition catastrophique contre le Maccabi Haïfa, il devait rapidement se reprendre. Son match est plutôt bon, couronné d’une jolie feuille de stats. Erreur d’appréciation avec un mouvement de tête un peu déconcertant sur le but Niçois (47e), qu’il rachète par son déboulé pour servir Mbappé (83e).

Sergio Ramos 6 : Envoyé à la gauche du Marqui en l’absence de Kimpembe, il continue à transpirer la sérénité et à envoyer des transversales délicieuses. Big boss dans son fauteuil en cuir capitonné.

Marquinhos 6 : Autoritaire, bien placé, présent et rapide en couverture, il a montré des signes plutôt encourageants. Cap’tain serait-il sur le chemin du retour ?

Hakimi 5 : En l’absence de Mbappé, il était le seul a apporter de la profondeur en début de match. Sans grande réussite. Mais comme toujours, il n’a jamais relâché les efforts offensifs ni défensifs.

Bernat 3 : Joueur plutôt fiable habituellement, Juan est complètement passé à travers. Pas inspiré offensivement, il est complètement à la ramasse défensivement face à Attal, y compris sur le centre du but. Remplacé par Nuno Mendes (59e), mélange d’insouciance et d’insolence.

Fabian Ruiz 4 : Un peu lent, un peu pataud. Tranquille avec sa trottinette. On espérait un nouveau Motta, on a retrouvé Paredes. Remplacé par Renato Sanchez (72e), 15 minutes et une rechute ? Ça donne quelques minutes à Danilo (87e).

Vitinha 5 : Comme à son habitude, il a tenté d’amener son jeu de transition et sa verticalité, mais il manquait le frérot Verratti pour ratisser derrière lui et combiner. Résultat il a peiné à trouver de l’influence au milieu de terrain, et le Ney a du redescendre pour filer un coup de main.

Messi 8 : Il était arrivé sans préparation à l’été 2021, et abimé mentalement par sa rupture forcée avec un club qui n’en finit pourtant plus d’activer des leviers. On le pensait sur la fin. Privé de son coup de rein, le génial argentin se contentait du rôle de rampe de lancement des fusées parisiennes. Un an et une préparation plus tard, Messi a retrouvé son sourire, et du feu dans les jambes. Alors quand Paris ronronne, il allume un première mèche, éteinte irrégulièrement par Dante (27e), et puis fait sauter la lunette (29e). Remplacé par Sarabia (87e), juste le temps de tirer un corner et de prendre un carton (91e).

Neymar 7 : Il y a quelques mois, on s’est demandé si Neymar était bouilli. Trop de fêtes, trop d’excès, une hygiène de vie parfois non conforme aux exigences d’un sportif professionnel avaient probablement conduit son corps à un épuisement précoce, incompatible avec son retour au plus haut niveau. Ahahahahaha. Il avait simplement besoin d’une coupe du monde pour s’affuter comme jamais. Regardez le gambader. Escroc. On te pardonnera si tu ramènes la ligue des Champions à Paname, Ney.

Ekitike 4 : Pour sa première titularisation, la barre de fer s’est trompée. On avait besoin de profondeur, pas de décrochages et de dribbles dans le cœur du jeu. Mais il a tellement envie de bien faire, tellement hâte de faire ses preuves, qu’on lui pardonne sans difficulté. Remplacé par Mbappé (59e), dont la seule présence a fait reculer le bloc Niçois de 20 mètres. Quelques hors jeu, des imprécisions, Kylian n’est pas dans la forme de sa vie. Du coup il a claqué son huitième but de la saison. Egalité avec le Ney qui pétarade comme jamais. Insensé.

Galtier 6 : Il avait décidé de faire tourner, pour un match coincé entre les matchs internationaux et la ligue des champions. Résultat : sans Nuno et Mbappé préservés, l’équipe a manqué de profondeur. Et sans Verratti suspendu, Paris a manqué de contrôle au milieu de terrain. Ça a donné un jeu un peu statique, une animation stérile, et il a fallu se reposer sur les exploits individuels de Messi et Ney pour espérer trouver la faille. Ça aurait pu coûter des points, mais le coaching plutôt précoce en deuxième mi temps donne la gagne. Work in Progress.

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