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À huit jours de disputer une demi-finale de Ligue des Champions, le PSG Handball a décidé d’ouvrir son entraînement. Des abonnés, des salariés du club et ainsi que quelques journalistes ont pu assister à la séance. PSG Community vous raconte cet entraînement Rouge & Bleu.

Entre la fin de la saison nationale et le début du Final 4, les Parisiens ont onze jours pour se préparer et recharger les batteries. Ce vendredi 9 juin, le PSG Handball a décidé de mettre en place un entraînement ouvert à une partie des abonnés et aux salariés du club. Échauffement, séance tactique et opposition étaient au programme. Mais avant de commencer la séance, les Parisiens ont servi à la campagne de communication parisienne. En effet, les joueurs présents l’année prochaine ont tous posé, les un après les autres, avec le nouveau maillot du PSG devant les caméras du club.

À 16h, uniquement Nikola Karabatic est sur le terrain. Le Français, absent jusqu’à la fin de la saison, continue de reprendre l’entraînement, seul avec un préparateur. Devant quelques journalistes, “Niko”, enchaîne exercices physiques, avec ou sans ballon. Le demi-centre ratera donc, sans aucun doute, le Final 4 de Ligue des Champions le week-end prochain. Une absence de taille pour les champions de France, tant l’expérience de Karabatic est précieuse pour ce genre de match. Il laisse ensuite un terrain vite, en attente du reste de l’effectif pour le début de la séance.

Nikola Karabatic, seul à l’entraînement

Un entraînement léger pour le PSG Handball

Moins de trente minutes après, les premiers Parisiens sortent du vestiaire. Luc Steins, fraîchement désgné MVP de la saison, est accompagné par Green et Balaguer. Ils sont rapidement suivis et rejoints au centre du terrain. Certains joueurs s’échauffent tranquillement alors que d’autres décident de montrer leur talent de footballeur. Sans grande surprise, aucun n’a sa place pour jouer à la pointe du PSG, mais la bonne humeur est présente. Lorsque l’entièreté de l’effectif est sur le terrain, Raul Gonzalez appelle ses joueurs à se rassembler au milieu du terrain. Place alors à un petit message du coach parisien, avant de les envoyer avec le préparateur physique. Jusqu’à l’échauffement, Élohim Prandi était sur le terrain, en tenue et avec une sorte d’attelle au poignet gauche. Sorti sur blessure lors de la rencontre face à Nantes, l’arrière gauche n’avait pas disputé le dernier match de D1, mardi. Avant le début de la séance, Prandi s’est essayé au tir, mais de façon assez douce, quand on connait sa force habituelle. Selon L’Équipe, il est compliqué d’imaginer le Français sur le terrain à Cologne, en raison d’une fracture de la main gauche.

Prandi avec son attelle à la main gauche

Suit alors un échauffement réunissant réveil musculaire et course pendant une quinzaine de minute, chaque joueur y va à son rythme. Après être prêt à débuter la séance, les joueurs se séparent en deux équipes. Ceux avec des chasubles rouges, et ceux sans. Personne ne court pour attraper sa chasuble forçant gentiment le staff à désigner des joueurs. Le jeu est alors simple : il s’agit d’un match mélangeant jeu de paume et handball avec une balle de football en plastique, comme peuvent avoir les plus jeunes en récréation. Un jeu qui se conclut par un magnifique but de Luka Karabatic, membre de l’équipe noire victorieuse.

20 minutes d’opposition

Après une demi-heure de préparation, place aux choses sérieuses. Les joueurs se séparent en deux pour échauffer chaque gardien dans les deux cages de Coubertin. Un échauffement des gardiens très rapide, qui permet ensuite à Raul Gonzalez de mettre en place un exercice tactique de 4 contre 4. Dans le même temps, Balaguer et Keita s’entraînent à leur aile respective, de l’autre côté du terrain.

Cette mise en place, assez courte, permet de travailler des enclenchements pas très poussés. Le but était-il de masquer les tactiques en vue du Final 4 ou de simplement travailler les relations d’une base arrière marquée par les blessures ? Pour les vingt dernières minutes, le collectif est séparé en deux : d’un côté les titulaires, de l’autre les remplaçants. Un match d’entraînement qui est sans pression et avec un rythme pas très intense, laissant briller certains artistes tel que Syprzak.

L’opposition des deux équipes durant la séance

Dans le même temps, Prandi fait son retour sur le terrain, toujours en tenue, mais cette fois-ci, sans son attelle. Entre quelques tirs dans le but vide, l’ancien joueur de Nîmes test son poignet gauche. Des tests qui ne semblent pas très positifs, puisqu’Élohim Prandi grimace à chaque fois. À une semaine du match face à Kielce, les signes ne sont pas bons, mais l’espoir fera vivre chaque parisien jusqu’à samedi. Après une heure et vingt minutes d’entraînement, l’entraîneur du PSG Handball réunit une nouvelle fois ses joueurs au rond central. Quelques secondes après, les joueurs se retournent pour applaudir leur public, le temps d’un entraînement.

L’après-midi fini alors par une belle photo de groupe avec les spectateurs, les joueurs et le trophée de D1.

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Crédit image : PSG Handball